Seule dans le noir guettant la lune... [PV]

PV Sevarth.

« Toi et moi , moi et toi… Ouuuuh je t’aime mon p’tit père. »

Dit-elle d’une voix joyeuse. Assise dans son lit , la couette descendu jusqu’au jambes, elle parlait à son chat .Se petit chat persan de 3 mois qu’elle avait trouvé dans la volière. Elle n’avait jamais pensé à chercher le propriétaire de l’animal, il était tellement mignon tellement attachant. Après tout comme disait Chloé sa maman « chose trouvée chose gardée ». Bref un adorable petit chaton qui semblait aussi fortement apprécier sa nouvelle maîtresse. Ce dernier avait de magnifique petits yeux bleus clairs comme ceux de sa maîtresse maintenant. Son pelage si doux, Typhen s’en occupait tout les soirs, elle le brossait pendant une bonne quinzène de minutes. Un pelage gris clair se concordant très bien avec regard. Petit Typhen était sur qu’il devait se faire passer pour une souris après tout son pelage ressemblait au gris souris et puis petit on ne voit qu’une masse passer à toute vitesse. Ses pensées la jeune sourit doucement. Il s’appelait Gazouilleur, allez savoir pourquoi se prénom. Peut être parce que le petit chaton avait toujours le ventre qui gargouillait pour un rien. Ce avait beaucoup étonné Typhen au début d’entendre son chat gargouiller la nuit mais au fil du temps elle s’y était habitué. Etant assise dans son lit, elle le souleva le tenant bien par le dessous des pattes. Venant l’amener vers son visage elle lui déposa un petit bisous sur la tête.

Le chat commença à gigoter et tomba sur le dessus de la couette. Petit chenapan ! Typhen, le regarda monter son derrière. Typhen voulu juste d’une geste lent remonter la couette sur elle laissant alors glisser ses mains dessous, elle sentait qu’elle allait éternuer. Laissant une main sous le draps noir elle éternua comme l’avait prévenue son nez qui la chatouillait. Gazouilleur avait du voir la main de Typhen qui c’était glisser sous le drap noir de son lit. D’un seul coup le petit félin sauta sur l’endroit où était la main de la jeune Klein. Amusée, Typhen se mit à rire et recommença. Le chaton recommençait sans cesse, décidément qu’est ce que sa pouvait être bête un chat quand sa s’y mettait, c’était comme les hommes quoi !Pendant près de 30 minutes, la jeune fille resta dans son lit à jouer avec son chaton. C’était un jours de repos aujourd’hui donc tant qu’a faire autant rester le plus longtemps possible au calme. Plus aucunes filles étaient entrain de traîner dans le dortoir seulement une qui était Typhen comme toujours d’ailleurs, toujours dernière. Ayant entendu les autres filles parler le soir qu’elle allaient aller voir les garçons ce jours, la jeune fille ne s’étonna pas de leur absence. La cloche du cloché sonna : dix coups. Déjà 10 heure ? Ce n’était pas possible. Jetant un regard précipité vers son réveille l’heure indiquait bien 10:00.

Se levant d’un bon, elle recouvrit le chaton du drap. Ce dernier se mit à miauler avec défense. Typhen arqua un sourcil se demandant ce qui lui passait. Remarquant que Gazouilleur était prisonnier des draps ,elle se dépêcha de le libérer et alla à la fenêtre. Réfléchissant rapidement à tout ce qu’elle avait à faire ce jours. Ses devoirs ? Non sa c’était déjà fait, écrire une lettre ? A sa c’était pas encore fait mais elle le ferait certainement dans l’après midi, aller chercher un livre à la bibliothèque ? Euh non… enfin si , il lui manquait une information sur un des sortilèges qu’elle apprenait en se moment. S’étirant rapidement devant la fenêtre, elle fit demi tour pour se diriger vers la salle de bain vide. Typhen était quasiment en délire totale. Elle se mit à fredonner une chanson qu’elle connaissait par cœur. Marchant devant les lavabos, elle laissait sa main glisser sur le rebords comme dans un rêve qu’elle avait fait. Le sourire aux lèvres elle chanta un peu plus fort. Elle chantait une de ses vieille chanson moldu que son père mettait en boucle dans la maison quelques années auparavant. Typhen n’était pas revenue chez elle depuis qu’elle était à Poudlard. Aucunes envies de revoir sa famille, seule les nouvelles de Françoise sa grand mère lui convenait. La jaune se mit à chanter à pleine voix dans la longue salle de bain.
« Je ne sais pourquoi j'allais danser … A Saint-Jean au musette…Mais quand un gars m'a pris un baiser … J'ai frissonné, j'étais chipée … lalala »

La jeune fille souriait comme si elle était heureuse. Heureuse de vivre dans un monde aussi mauvais, aussi barbare. Tous ses hommes qui voulaient d’elle, et elle qui ne souhaitait que une chose les faire souffrir ses pauvres bêtes. La jeune fille ferma les yeux absorbée par sa chanson et commença à donner des touts petits coups de tête à droite à gauche pour avoir le rythme de la valse dans la tête, elle percuta l’étagère à produits d’un coup d’épaule. Une ribambelle de produits de beauté certainement appartenant aux autres filles venaient de tomber. Typhen s’arrêta net et arqua un sourcil. Arf elle venait de faire une gaffe. S’empressant de tout ramasser, elle se mit à genoux pour essuyer le peu de parfum qui s’était répandu au sol. Se relevant, elle constata rapidement qu’elle n’était pas douée. Soupirant, elle se passa le visage sous l’eau froide. Venant se redresser un peu elle regarda son reflet dans le miroir. Elle voyait en elle une jeune femme qui savait ce qu’elle voulait, qui avait souffert rien de plus, des copains copines mais pas d’ami(e)s. Si il y avait bien Fanny cette jeune Serdaigle qui était Préfète cette année. Elles c’étaient rencontrées dans la Hall le jours de leur arrivée d’ailleurs elle devait la revoir pour qu’elles mettent en œuvre se qu’elles c’étaient dis. Typhen changea son regard de directions et revint dans le dortoir principale elle s’avança de sa valise.

« Chaussettes , tee-short , short, pantalon, soutif, culottes, chaussettes et euh… ah nan pull »

Que faisait-elle ? Elle était tranquillement assise par terre les jambes en tailleur et regardait ce qu’elle avait dans sa grande valise marron et bleue. Souriant doucement, elle choppa, un débardeur blanc, une paire de chaussettes blanches montante, un pantalon rouge qui lui arrivait en dessous du genoux oui un pantacourt en gros et deux pince blanches et rouges. Tiens Rouge et blanc woman ? Typhen, commença à s’habiller et se regarda dans la glace. La jeune fille sourit parfaitement contente de son apparence en se jours et se dirigea vers le couloir. Arrivant dans le couloir, elle marcha pendant quelques mètres mais sentait ses pieds se congeler de plus en plus. Avait-elle décidément oublié quelque chose ? Euh… certainement … UNE PAIRE DE CHAUSSURES !!! Courant comme une débile c’était vraiment le cas de le dire, la jeune fille rentra dans son dortoir et alla rapidement chercher une paire de chaussure blanches avec un petit nœud rouge dessus, ou des petites ballerines qu’elle n’avait pas mis depuis longtemps. Encore du rouge et du blanc pour changer. La jeune fille repartit vers la porte faisant attention à bien fermer derrière elle. C’était bon, elle était prête à partir. Typhen parcoura les couloirs toutes la journées, s’arrêtant tantôt dans les petits recoins calmes qu’elle connaissait tantôt dans le parc les heures libres.

Typhen avait laisser son sac de cours dans un coin du hall et avec chance, personnes n’y avaient touchés. Typhen, vérifia vite fait qu’il n’y manquait rien et partie en direction du parc. Venant marcher doucement, elle avait les bras croisés et mettait bien un pieds devant l’autres. Le regard brillant, elle ne tarda pas à poser ses fesses dans le creux d’un arbre pour sortir un bout de papier et sa plume. Qu’allait-elle faire ? Cette lettre qu’elle devait faire ? Oui tout à fait. Croisant ses jambes en tailleur elle posa son parchemin sur ses genoux et commença à écrire. Des mots, de beaux mots qui se disaient être touchant pour Françoise, sa grand mère qui mine de rien lui manquait. Plongée dans sa lettre, elle laissait le bout de plume glisser , des personnes passaient devant elle en la regardant d’un air « elle n’a pas trouver un autre endroit qu’une creux d’arbre pour se loger ? » d’autres ricanait d’elle mais encore personnes n’avaient tenter de l’embêter. Typhen rangea sa plume au bout d’une bonne heure d’écriture. Elle avait plusieurs boulettes de papiers à ses pieds à force de raturer.

Citation :

Chère Françoise,
Ta petite Typhen va comme elle devrait aller c’est à dire des moments bien d’autres mal. En ce moment même je vais… morf je n’en sais trop rien grand mère. J’aimerais tellement que tu sois la pour me serrer dans tes bras et t’entendre me dire que tout va bien que tout ira bien pour moi mais tu n’es pas là… non ne me demande pas de revenir à la maison je ne reviendrais pas. Ma place est ici à Poudlard. J’espère vivement que Kylian va bien grand mère. Donne moi de ses nouvelles s’il te plait… il me manque. Mes études se passent bien, je me sens toujours aussi seule mais je m’y fais. Les ami(e)s sont rare extrêmement rare grand mère… je dois terminer un exercices pour demain et oui je vais en cours demain… Bonne soirée grand mère, mange bien, dors bien et prend bien soin de Kylian…
Je t’embrasse…
Typhon___.

Typhen avait relus sa lettre en quelques murmures. Terminant par plier la lettre, elle rangea ses affaire et se dirigea d’un pas pressé et angoissé vers la volière. En montant les marches elle faillit se rétamer mais rien de bien grave en arrivant faillit se prendre une fiente de hiboux sur le coin du nez et enfin pour terminer être attaquée par sa propre chouette. Oh malheur ! L’ayant rassurée elle l’engagea pour porter cette lettre à sa grand mère rapidement et s’en alla d’un pas rapide et vif. Voilà qui était fait, qu’est ce qu’il lui manquait à faire ? La bibliothèque elle devait y passer mais avant le dîner l’appelait : son ventre criait famine. Il commençait à faire légèrement nuit tombait petit à petit. Une grosse journée était passée et elle en était pas plus fatiguée que cela. Assise à table, elle regardait son assiette et ma,ngeais bien, observant les autre stables pour voir se qu’ils mangeaient. Elle adorait regarder dans les assiettes des autres. Le regard sur Fanny, elle lui sourit doucement et jeta un coup d’œil à un petit groupe de gars de Serdaigle. Des mecs quoi ! Gryffondor de même ainsi que Serpentard. Boarf un dîner comme tous. Ayant fini son repas, elle alla déposer son sac dans le dortoir avant de partir discrètement à la recherche de son livre dans la bibliothèque. Madame Pince était déjà partie ayant laisser la porte ouverte comme tous les soirs. Elle oubliait de fermer cette grosse porte lourde, qu’elle empotée. Venant pénétrer dans l’univers de la litterature, elle se dirigea vers le rayon qu’elle cherchait. Accrochant ses cheveux en queue de cheval, elle pénétra dans un rayon.

*Sortilèges, sortilèges.. Ah voilà !*

Elle avait trouvé. Prenant le livre dans ses mains, elle le dépoussiéra et alla poser ses fesses sur une chaise près d’une petite table au fond de la bibliothèque. Tranquille elle serait là. Le regard ouvert dans le livre, elle cherchait du bout du doigt le sortilège qu’elle devait travailler quand elle entendit la porte grincer puis se refermer. Typhen, eu son cœur qui fit un bon. Qui était-ce ? La jaune éteignit la lumière et se leva venant laisser poser sur la table le livre. Elle restait debout devant, guettant la lune. Elle attendait…quoi ? que la personne qui était en ces lieux se manifeste à moins qu’elle ne parte mais cela serait étonnant. Pas de chance Typhen !

Sevarth Enfield avait une fois de plus terminé sa journée de travail alors que le repas n'avait encore pas commencé. Il tira de cette avance une immense auto satisfaction qui allait lui permettre de repartir à la recherche de Snoby. Le chaton s'était fait la malle depuis quelques jours déjà. La bête lui appartenant autant qu'à Sophie, cette dernière avait très vite hurlé pour le retour du minet, mais ne vous y trompez pas, tous les hurlements qu'elle pouvait pousser ne ramènerait pas la boule de poils. Il avait donc pour tâche de retrouver Snoby.

Le repas approchait, et il n'avait toujours rien trouvé. Pas dans la tour Serdaigle, pas au sixième étage, pas volé par un jumeau pour de funestes expériences, pas non plus auprès de Lucianna pour des câlins ... Et pas non plus au sixième étage. Certes, ce n'était pas énorme comme recherches, mais c'était un commencement. Et puis, qu'est-ce que sont quelques heures de recherches intensives comparées au châtiment suprême que d'écouter Sophie hurler son désespoir ?

Finalement, il s'accorda le droit d'aller dîner, tout en sachant d'ores et déjà que sa folle de cousine allait lui en faire prendre pour son grade. M'enfin, qu'est-ce qu'il en avait à faire ? Il n'en était plus à une fois près avec Sophie. Le passe temps préféré de la tornade brune était de lâcher ses nerfs sur Sevarth, qui lui même éprouvait un profond désarroi face à cette pauvre fille ne sachant que faire pour montrer sa supériorité. Une fille, à la base, c'est compliqué, mais alors, Sophie, c'est pire qu'un casse-tête. (C'est un casse-gueule, oui...)

A la grande salle, il eut la surprise de voir son crétin de cousin, alias Quantay, foncer sur lui avec un air effrayé qui n'avait rien d'Enfieldien. Là, le crétin représentant de l'autorité lui étala la situation : Sophie voulait le chat dès ce soir, et dans peu de temps. Puis, le préfet s'en alla presque aussitôt, Sevarth se doutant de la pression qu'il devait subir par Sophie. De toute façon, une fois le couvre feu passé, il ne pourrait plus rester en dehors de la salle commune, alors Sophie pourrait prêcher tout ce qu'elle voudrait, il n'aurait pas les moyens de transgresser la règle mise en place par le tant aimé directeur.

Après avoir avalé à toute vitesse son repas, qui se résumait à une tranche de jambon, il fonça à la table des Serpentard pour voir si Edward était encore là. Peut-être que son tant aimé cousin allait avoir la grandeur d'âme de ne pas laisser Sevarth seul face au grand danger que représentait Sophie et son état mental. Il ne trouva pas le demi vampire, mais la folle en question. Là, il avait de quoi craindre pour sa vie. Paix à l'âme de Sevarth.

- Je suis calme ... Je veux revoir MON CHAT ce soir, sinon tu peux déjà demander à ton père un nouveau dentier, Sevarth. Tiens, voilà un papier comme quoi t'es autorisé à chercher jusqu'à 6h00 du matin s'il le faut, MAIS JE VEUX REVOIR MON CHAT !

La Leyan lui balança un papier signé à la gueule avant de s'en aller, fulminante, vers sa salle commune. Plusieurs têtes se tournèrent vers Sevarth, dépité. Il allait vraiment devoir passer sa nuit à chercher ce maudit chat pour les beaux yeux de Sophie ... Ou plutôt, pour conserver ses propres yeux. Saloperie de bête quand même ! Il fourra son papier dans la poche intérieure de sa robe de sorcier, puis il sortit de la Grande Salle, d'où les conversations allaient bon train sur les relations entre membres de la famille Enfield.

À situation grave, réflexion intense. Où ce maudit chat avait-il bien pu aller ? Dehors ? Possible. Mais ce matou détestait aller dehors lorsque le temps était aussi aléatoire, il était donc peu probable que le chat se soit dirigé de son propre chef vers la pelouse verdoyante du parc de Poudlard. par surcroît, le brouillard constant en aurait buté plus d'un. Non, ce chat était bien trop intelligent pour aller perdre dehors par un temps pareil. Si il était dans les cachots, un Enfield l'aurait retrouvé. Et si il était à la Bibliothèque ? Ce chat aimait tant fouiller dans les livres - au grand dam de Mme Pince - que ça n'en aurait pas été étonnant. Première étape, la Bibliothèque.

Là, première incohérence. A cette heure ci, la Bibliothèque était fermée, et là, il n'y avait ni verrou ni rien. Tout le monde pouvait pénétrer dans la bibliothèque à son bon vouloir. Sevarth, qui connaisait bien Mme Pince pour l'avoir maintes et maintes fois interrogée au sujet des livres savait très bien qu'elle aurait pris comme un blasphème le fait de laisser sa bibliothèque grande ouverte en des temps si troublés. Un vrai moulin. Soit, elle devenait gâteuse et c'était inquiétant, soit quelqu'un qui se croyait au-dessus des règles avait osé entrer dans la bibliothèque. Sacrés gamins !

Il pénétra dans la Bibliothèque en silence. Quitte à y entrer, autant y entrer en silence. Il n'y trouva personne au premier abord, et commença à s'enfoncer plus profond dans les ténèbres de la Bibliothèque. Il ne trouva ni chat ni élève essayant de violer les lois instaurées par Pince. Le noir se faisait étouffant, pesant. Sevarth lança finalement le sortilège lumos, puis continua ses recherches. Puis, il remarqua la silhouette d'une jeune fille qu'il ne connaissait, de toute évidence, pas.

- Euh ... Qu'est-ce que tu fais là ?