Hogwarts Wiggenweld
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 ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé °

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Ethan McFersson
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Ethan McFersson


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MessageSujet: ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé °   ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé ° EmptyVen 4 Jan - 0:47

    Un regard perdu dans le blanc d'une toile. Une main délicatement refermée sur un pinceau. Un paysage se dévoilant peu à peu sous la main d'un homme recroquevillé sur un simple canapé. Assit, son torse collé contre ses cuisses, Ethan était enfermé dans l'un de ses exercices préférés: la peinture. S'il avait choisit la salle des préfets c'est qu'il savait qu'elle était sans nul doute possible la salle la plus calme et la moins fréquentée de toute l'école, surtout en pleine semaine. Ses cours terminés pour la journée et ses devoirs rapidement expédiés, le préfet de Serdaigle s'était changé à son aise dans les dortoirs et s'était ensuite empressé de rejoindre la salle des préfets. Vêtu d'un de ses jeans fortement délavés dont il raffolait, d'une chemise bleu nuit entrouverte jusqu'à sa poitrine et d'un chapeau assortit à la chemise qu'il avait abaissée à l'orée de ses paupières, Ethan était à cette heure perdue devant une toile sur laquelle il avait débuter le tracé d'un panorama troublant à mi-chemin entre la ville et la nature brute. Sous les coups très soignés de son pinceau, l'artère d'une rue s'éveilla progressivement. De part et d'autre de cette rue de hauts bâtiments au style purement londonien s'élevaient lentement vers le ciel, ciel encore blanc à cette étape de la création. Au fond, la rue semblait déboucher sur une horizon vague et étonnement sombre dont Ethan n'avait encore délimité la profondeur.

    L'artiste qu'il était semblait profondément troublé. Si bien qu'arriva un moment où son bras droit se délaissa de la toile et retomba le long de son corps. Son regard s'effondra sur le sol et un profond soupire s'échappa de ses lèvres. Les bâtiments qu'il avait commencé à peindre étaient ceux qui se dressaient habituellement dans la rue où il avait toujours vécu. Aujourd'hui, le monde des sorciers semblait plus en proie au doute et à la peur que jamais au cours de son histoire. Ici, il n'avait plus aucunes nouvelles de ses parents comme si la politique du nouveau directeur voulait que tous les élèves soient inconsciemment prisonnier de l'école ... si encore elle pouvait être désignée ainsi. Allaient-ils pour le mieux ? Avaient-ils reçut des menaces de l'ennemi ? Étaient-ils même encore vivants ? Cette dernière question, Ethan la chassa rapidement de son esprit. Sa tristesse était grande et son malaise de plus en plus pesant. Pourtant, il se devait de terminer ses études et d'avancer aussi loin qu'il était possible pour lui d'avancer. Cela même si à ses yeux, il n'y avait plus aucun chemin à entreprendre ici ni même ailleurs. Fatigué et passablement déboussolé, il ne fit même pas attention aux gouttes de peinture qui dégoulinaient sur le sol tapissé de la vaste pièce.

    Vint même un moment où il relâcha l'étreinte qu'il exerçait sur son pinceau et où ce dernier vint s'échouer sur le sol. Retroussant les manches de sa chemise et se levant du fauteuil, Ethan resta debout, face à sa toile à demi entamée, pendant d'interminables minutes. Ses yeux fixaient l'horizon obscurcie de sa toile avec une neutralité troublante comme si ce n'était pas réellement ça qu'il fixait. D'un seul coup, il mit un coup de pied dans son chevalet et la toile s'écroula sur le sol dans un fracas indescriptible. S'enfonçant de nouveau contre le dossier du fauteuil, il abaissa ensuite un peu plus son chapeau sur son visage de manière à ce que son regard en soit caché par l'ombre. Les bras enroulés autour de ses genoux repliés, il bascula sa nuque en arrière et poussa un nouveau soupire d'insatisfaction. Ses souvenirs étaient brouillés par son malaise et sa vision du passé troublée par ses sentiments. A ses yeux, sa toile n'était en rien comparable à la réalité. Les façades étaient fades, le trait qui avait servit à les peindre beaucoup trop lourd et imprécis. Fatigué par cette peinture devenu horreur, il l'avait jeté à bas sans plus la regarder comme si elle était une insulte à sa mémoire. Seulement, cela faisait déjà plus d'un mois qu'il avait quitté sa douce demeure du 17 Bis Kensington Church Street à Londres. Plus d'un mois qu'il avait quitté cette odeur de pâtisserie qui y stagnait de bon matin ou encore le bruit des quelques conversations qui animaient continuellement les commerçants du coin. Plus d'un mois qu'il avait quitté ce qui lui semblait être le calme plat comparé à la tempête qui secouait Poudlard.

    Fermant alors ses paupières et se laissant allez peu à peu à sa rêverie, Ethan s'imagina revenir en plein coeur de l'Hyde Park et s'adosser à l'un des nombreux platanes qui y résidaient. Il s'imagina feuilleter un recueil de William Blake et sourire à la vie telle qu'il la racontait dans ses poèmes. Si tout ceci n'était que pure imagination, cela avait au moins le mérite de lui redonner un peu de baume au coeur. Un sourire naissant aux coins de ses lèvres, il se leva brusquement et se dirigea vers la fenêtre la plus proche. Les mains enfoncés dans les poches de son jean et ses pieds laissés nus ( cela même si avec la longueur du jean on en distinguait que les orteils ) Ethan s'arrêta devant la fenêtre qui donnait sur la petite cour intérieur de l'école. Ici et là des groupes d'élèves discutaient, rigolaient et même travaillaient sans que rien ne fut en mesure de les déranger. En les regardant, le préfet se demanda s'ils étaient bien tous conscient du danger qui pesait continuellement sur leur tête. Si même ils soupçonnaient l'ambiguïté des évènements récents. Quoi qu'il pouvait en être, ils étaient là tranquilles et détendues alors que lui les regardait avec la peine de les savoir si inconscient de la réalité. C'est alors que la porte d'entrée de la salle des préfets grinça violemment comme ouverte par une main hésitante.

    Se tournant lentement de 3/4 vers la dîtes porte, il releva son chapeau d'une simple impulsion de son index et plongea son regard profond dans l'ouverture de la porte.
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Fanny Strangert
Préfet Serdaigle, 5eme Année.
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Fanny Strangert


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MessageSujet: Re: ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé °   ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé ° EmptySam 5 Jan - 1:16

    A vrai dire, faire une visite des lieux ne lui avait pas traversé l'esprit depuis les dix jours passés à Poudlard. Encore une nouvelle année qui s'annonçait tout aussi longue et ennuyeuse que les autres. Peut-être pas sur tous les points mais le règlement allait encore être modifié, c'était certain et cela n'allait pas l'enchanter, loin de là, malgré son statut de préfèt. C'est qu'elle en était fière, d'un sens, sans que cela ne devienne une obsession qui lui obscurcirait l'esprit. Se faire écouter avait quelque chose de plaisant et toute personne pourrait dire de même en étant à sa place. Ce qui lui plaisait moins, c'est qu'il y en avait qui ne se gênaient pas pour abuser de leurs droits et que leurs petites personnes en étaient encore plus détestable. Auparavant, Fanny n'aimait pas plonger sans savoir dans une guerre entre adolescents alors que rien ne la concernant directement, mais à présent, la moindre petit chose qui pouvait s'avérer néfaste pour elle était signalé. Non, pas à un professeur mais vous la prenez pour qui? Déjà que la Serdaigle ne faisait pas confiance à la plupart des élèves alors aller répéter les âneries des autres à des adultes, c'était le suicide assuré. Cela pourrait devenir drôle mais elle n'était qu'en cinquième année. Non, et encore moins à ses amies, sinon eux aussi pourraient avoir des problèmes. Autant en avoir n'était pas grave, autant les autres étaient une chose problématique. Derrière ses sourires et ses crises de joies excentriques se trouvait une adolescent, avant tout. Comme chacun ici, elle cherchait le moyen de sortir du tunnel pour devenir quelqu'un de grand, de respecter mais sans le montrer. Ce n'était pas une Serdaigle pour un rien. Elle critiquait souvent les autres mais personne ne le savait car Fanny le gardait pour elle. Ce n'était même pas pour trouver des faiblesses aux autres ou se dire qu'elle était bien mieux que les autres, sur ce point, elle était très modeste, se trouvant plus que banale.

    Ayant une pause de trois heures, elle s'était promit de faire un petit tour du côté des salles pour préfets. Ce qui l'a dérangeait, c'était que les élèves choisis étaient en général des sixièmes ou septièmes années et croyez-le ou pas, être une petite n'avait rien de sympathique. Il fallait toujours hausser la voix pour se faire respecter, à croire que les apparences étaient plus importantes que tout le reste. C'est le monde à l'envers! Honnêtement, elle était spéciale sur beaucoup de points. Aux trous, la jeune fille préférait retrouver ses amies et faire l'idiote dans les couloirs au lieu de travailler et d'aller se cacher derrière des statuts pour lorgner sur les garçons. L'attitude qu'une Serdaigle ne peut pas avoir, mais ils devaient bien la supporter, elle était dans cette maison et pas autrement. Il y avait cette préfète de Serpentard qui se croyait tout permit, rectification, préfète en chef à présent, encore pire qu'avant et puis son partenaire si on peut le dire qui n'était pas mieux. Après, chez les Poufssoufle, elle ne les connaissaient pas du tout et puis les Gryffondors... Encore ce n'était pas les pire mais ils représentaient leur maison et donc c'était des... enfin des Gryffondors quoi! Léger oubli, les Serdaigles. Il n'y avait rien à dire, c'était honteux mais Fanny ne savait absolument pas qui était préfet avec elle. En tout cas, des informations avaient été récoltées par ci par là, sans en attendre d'ailleurs. C'était un garçon, il était grande, il était beau, il était en dernière année. Description très brève et elle ne se fiait jamais à ce que pouvait dire les autres, les goûts et les couleurs changent selon les individus.

    Dire que ce château était toujours aussi difficile pour se repérer qu'a ses débuts. Elle dut demander la route à un sixième année fort désagréable mais Fanny n'était pas souvent en présence de personne comme elle, qui sourit pour un rien, surtout depuis cette rentrée. C'est apparemment, les adolescents n'avaient pas pris conscience de la situation du monde avant, c'était peut-être pour cela qu'elle n'avait pas été aussi surprise qu'une autre à l'annonce de la mort de Dumbledore en 4ème année et du revirement de la situation. Il fallait bien que cela arrive un jour ou l'autre. Revenons à nos moutons, elle fit un signe de victoire en constatant que la salle des préfèts était au bout du couloir. Elle n'était accessible qu'aux préfets, ce qui était évident et donc il ne devait pas avoir grand monde, voir personne vu l'heure. Les élèves préféraient traîner dans les couloirs ou dans le parc que rester enfermer. C'est pour cela que sans la moindre retenue, elle poussa un soulagement en voyant la porte s'ouvrir après l'annonce du mot de passe. Bénédiction, que Dieu reçoive ses sincères remerciement. Non, la jeune fille n'était pas catholique mais tant pis, c'était une grande occasion. La journée qui resterait dans les anales: " Fanny Strangert à réussit à trouve la salle des préfets en à peine quinze minutes ". S'attardant sur le mur quelques secondes avant d'entrer, son regard fut attiré par le plafond en tout premier. Il était très beau, mais c'était un réflexe comme lors de son entrée en première année. Puis le décors, aussi joliment décoré que le reste. Il y avait une énorme différence entre son dortoir et ici. Dire qu'être préfet avait d'autres avantages que faire la loi et avoir de l'influence sur les élèves, le luxe était aussi de la partie! Et puis, en tout dernier alors qu'au moins deux minutes s'étaient écoulées sans qu'elle ne voit qu'une personne était dans la pièce, son regard se posa sur un tableau. Pas la chose qu'un maternel peint mais quelqu'un de talent. Surprise, il y avait un atelier de peinture? Elle qui n'avait strictement aucun atout dans ce domaine, c'est dire si Fanny savait dessiner un bonhomme correctement. La musique était plus son domaine, surtout la guitare.

    Ses yeux bleus s'agrandirent sous la surprise. Quelqu'un était devant la peinture, qu'elle était idiote des fois! Cela n'était pas apparut par magie. Petit sourire gêné qui ne fonctionna pas. Regarder partout et se rendre que pendant tout ce temps, un jeune homme devait se demander ce qu'une fille faisait ici à cette heure. C'était presque ridicule.


    " Je suis désolé de te déranger dans ton travail, fait comme ci je n'existais pas, je... je faisais juste passer... c'est... ridicule, je sais "

    Elle hésitait à parler, déjà car Fanny ne se sentait pas à l'aise quand on la regardait malgré tout ce qu'elle pouvait démontrer et puis car c'était une tête inconnue. Un préfet? Même si la jeune fille ne connaissait pas particulièrement les jaunes, elle savait à quoi ils ressemblaient, cependant. Les solutions n'étaient pas nombreuses... La Serdaigle détourna le regard avant de se mordre la lèvre inférieure, le fameux préfet de Serdaigle. C'était sur, maintenant elle allait s'en souvenir de ce charmant jeune homme. C'était dur à admettre mais les autres avaient totalement raison, il était pas mal de tout et son talent pour la peinture était évident. Fanny l'aurait vu en train de dormir, cela n'aurait pas été la même chose même si voir un garçon, les yeux fermés était assez mignon. Il ne servait à rien d'éviter un regard et puis ce n'était pas comme ci nous étions en juin, à la fin de l'année. De pas être venue dans cette salle après une semaine n'avait rien de grave mais sa façon de le dire l'était en revanche.



    [ Désolé, c'est pas super :/ ]

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Ethan McFersson
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MessageSujet: Re: ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé °   ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé ° EmptyVen 11 Jan - 3:47

    Une silhouette féminine se glissa dans l'entrouverture de la porte et laissa Ethan de marbre dès lors qu'il aperçut son visage. Son regard assombrit balaya celui de la nouvelle venue. Bleu glace comme l'eau du plus merveilleux océan. Couleur troublante que celle de ses yeux ... du jamais vu à vrai dire. Il avait beau avoir peint milles et uns visages et paysages ce regard était bien le seul qui réunissait les deux. Intrigué par cette présence, cela même si rien n'était en mesure de l'exprimer sur son visage, Ethan fouilla sa mémoire de fond en comble en un bref instant. Il n'avait jamais vu cette personne auparavant ce qui laissait que très peu de choix quant à son identité. Si elle avait accès à cette salle c'est qu'elle était nécessairement préfète ou bien professeur. Le second choix étant rapidement écarté au vu de son jeune age apparent; il ne restait donc plus que les préfètes. A Gryffondor, il y avait Chance Lark qu'il connaissait de vue tout comme la préfète de Poufsouffle, une certaine Spacey Kerley. Quant à Serpentard, il était bien délicat de ne pas connaître Sophie surtout quand celle-ci se trouvait être de surcroît la préfète en chef. Si ces calculs étaient donc bons ( ils n'avaient de toute manière aucune raison d'être faux ) il ne demeurait plus qu'une seule place à sa connaissance ... celle de préfète de Serdaigle. L'année dernière ce post était occupé par une fille qu'Ethan connaissait bien mais dont la scolarité avait prit fin puisqu'en septième année. Pour cette nouvelle année, le professeur Flitwick avait choisit une fille plus jeune. Une dénommée Fanny Strangert d'après ce qu'il lui en avait dis lors de leur entretien sur le quai de la gare de Poudlard. Jusqu'à ce jour, Ethan ne l'avait jamais rencontré et cela malgré le fait qu'elle parcourait la salle commune de Serdaigle depuis plusieurs années déjà. Aujourd'hui, il la voyait enfin ... elle qui allait l'aider à tenir la barre de la maison bleu au cours de sa dernière année d'étude.

    D'apparence, elle semblait quelque peu gênée. Ce qui se confirma presque immédiatement au débit de sa voix puis à la manière qu'elle eut de se mordre la lèvre inférieure. Abaissant momentanément son regard sur le sol, Ethan réfléchit un bref instant à la meilleure manière de lui faire comprendre qu'elle ne le dérangeait absolument pas et que si elle le souhaitait, il serait heureux qu'elle reste un petit moment. Après tout, ils allaient longuement se côtoyer cette année alors autant prendre le temps de se connaître quand ils en avaient l'occasion. Avec la tyrannie qui semblait couver depuis les cachots jusqu'à la plus haute tour de l'école, il fallait sans doute s'attendre à quelques retentissements de taille. Ils n'auraient donc peut-être pas de plus amples occasions pour apprendre à se connaître au calme. Une série quasi interminable de phrases défilant à une vitesse complètement folle dans son esprit totalement lunatique, Ethan reporta son regard dans celui de sa camarade et lui adressa un petit sourire. Ce genre de sourire délicat qui inspirait la bienveillance et le respect à la personne à qui il était adressé, comme une sorte de " bienvenue " prononcé avec un tout autre outil que la voix. Sa phrase soigneusement sélectionnée dans son esprit, Ethan entrouvrit ensuite légèrement ses lèvres et lui annonça :


    « ... faire comme si tu n'existais pas ? Avec un tel regard, cela me paraîtrait des plus déplacé de faire comme si tu n'existais pas. Aussi, je me permet de t'informer que tu ne déranges pas grand monde ici ... rassure-toi ... si tu le désires, tu peux même rester, je n'y vois pour ma part, aucun inconvénient ... »

    Sur ces quelques mots, Ethan dévia légèrement son visage en direction de la toile qu'il avait volontairement envoyé au tapis. Vu sous cet angle, son affaire lui paressait soudainement moins horrible que quelques instants plus tôt. Peut-être était-ce tout simplement parce que ses pensées s'étaient instantanément éclaircies à l'entrée de sa camarade. Ou peut-être parce que de cette hauteur et à cette distance, ses traits lui paressaient beaucoup moins lourds et imprécis. Quoi qu'il pouvait en être de l'état de cette toile, le préfet de Serdaigle se souvint subitement qu'il ne s'était même pas présenté à son interlocutrice. Rattrapant donc immédiatement cette petite négligence, il attrapa son chapeau de la main droite ( la main gauche toujours enfouie dans sa poche ) et le porta à son torse tout en se courbant d'un air visiblement amusé. Une fois sa petite salutation gestuelle effectuée, il se redressa et reposa son chapeau sur sa tête avant de se présenter de manière un peu plus officielle.

    « ... Ethan McFersson ... ravis de te rencontrer enfin ... Fanny ? Si mon jugement n'est nullement altéré par je ne sais quelle tour de magie ... »

    Après quoi, il se dirigea vers son fauteuil et s'y installa sans même faire attention au pied qu'il avait inconsciemment posé sur son pinceau. La voûte plantaire de son pied droit désormais marqué d'une belle tache noir de peinture, il laissa une magnifique trace de pas noir à côté de son fauteuil sans même réellement tilter sur le fait qu'il percevait une bien étrange sensation sous le pied droit. Assit de telle manière que ses jambes étaient légèrement tendues et que son jean délavé recouvrait presque l'entière longueur de ses pieds, l'affaire ne se remarqua pas d'avantage. Ses avant-bras, décorés de bon nombres de bracelets entremêlés, appuyés sur les accoudoirs de son fauteuil, Ethan fixa un point imaginaire droit devant lui avant de loger très délicatement ses pupilles dans le coin droit de ses yeux pour mieux regarder sa camarade préfète. Elle était très belle s'était indéniable. Aussi indéniable qu'il ressentait l'étrange désir de reproduire le bleu de ses yeux dans le ciel de sa toile. C'est donc porté par son envie du moment qu'il saisit sa palette en bois dans sa main gauche avant de sélectionner plusieurs séries de bleu et de blanc dans la série de tubes qu'il avait emmené avec lui. En quelques tours de spatule, il réussit à reproduire quasiment à l'identique le bleu si resplendissant de ces yeux. Pourtant, aux siens, il semblait évident qu'il manquait quelque chose ...
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Fanny Strangert
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MessageSujet: Re: ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé °   ~°~ Une Rencontre Sur Toile ° Privé ° EmptyMar 29 Jan - 17:25


    C'était vrai que Fanny était quelque peu gênée d'avoir été surprise en train d'observer cette jolie pièce mais qui ne l'aurait pas été? Elle allait se rattraper, c'était sur mais pour le moment, la jeune fille était bien trop prise à regarder le beau Serdaigle qu'a se claquer mentalement et redevenir normal. Cet endroit lui faisait penser à un palais où elle serait une princesse et cette vision la rendait rêveuse, ses yeux pétillaient d'admirations et pour faire cours, elle en était encore plus ridicule. Il n'avait pas l'air méchant, la preuve fut vite existante à l'annonce d'un sourire de bienvenu, mais après tout c'était un garçon venant de la même maison qu'elle, pouvaient-ils se détester? Fanny avait un doute dessus mais tant qu'il ne se prenait pas pour Dieu, elle ne pouvait que l'apprécier, surtout s'il avait un humour qui pouvait la faisait rire. C'était important de savoir réconforter ses proches quand temps voulus et beaucoup n'avaient pas la chance d'avoir cette chose si précieuse aux yeux des autres. Sans pouvoir s'empêcher de laisser paraître un petit sourire, la Serdaigle lui fit un clin d’œil. D'habitude, quand on lui disait cela, elle ne le prenait pas du bon côté, ce n'était qu'un moyen de la draguer ou de dire que ses yeux étaient beaux mais lui, il n'avait pas cette lueur qu'avaient les autres élèves de Poudlard en le lui disant. Ce n'était qu'un commentaire comme un autre, il n'y avait rien de déplacé et elle le comprit bien vite. Soudainement, ce signe venait de la rendre calme.

    - Et bien, si tu n'y vois pas d'inconvénient, je voulais juste visiter la salle des préfets, je n'aurais pas pensé que quelqu'un serait là.

    Si on ne lui parlait pas méchamment, la jeune fille pouvait faire de même. La façon dont se comportaient les autres l'influençait grandement. A présent, il n'y avait aucune trace de menace sur son visage, elle ne voulait absolument pas passer pour une folle et il avait du le comprendre. Sa=on naturel revenait au grand galop bien trop vite à son goût, la bêtise n'était pas passée loin. La prochaine fois, Fanny ferait plus attention et vérifierait que personne n'occupait la pièce avait de se mettre à admirer les lieux. Quelle chance d'être tombée sur un Serdaigle, de plus forte raison qu'il avait l'air sympathique pour le moment. Elle faisait confiance plus rapidement à ceux de sa maison mais cela était normal, ils étaient tous intelligents et presque gentils.

    Elle sourit quelque peu. Pourtant, il n'y avait rien qui aurait pu justifier son geste mais le jeune homme n'avait pas vu qu'un pinceau traînait à même le sol et il avait marché dessus. Oui, Fanny pouvait être immature et trouver beaucoup de choses drôles alors qu'elles ne l'étaient pas en soient. Chacun avait des qualités et des défauts, et donc la jolie Serdaigle ne pouvait en être exclus. C'est en observant les autres qu'elle se trouvait quelque peu étrange dans pas mal de domaines. Déjà, une personne normale se serait introduit dans cette pièce sans regarder les murs et aurait fait les beaux yeux au septième année pour essayer de le séduire, sûrement en vain. Elle n'allait pas prendre exemple sur de telles énergumènes, tout de même. C'est ainsi que l'adolescent s'assit et l'observa longuement. Elle avait du comprendre que bouger aurait été une mauvaise idée car à peine cela pensée qu'il plissait les yeux, signe d'une extrême précision. Oh non, on n'allait pas la peindre, cela allait être une catastrophe mais en y réfléchissant bien, ce jeune homme avait pu lui montrer un exemple flagrant de son talent alors elle resta droite, le visage naturellement quelque peu rosâtre et le fixa sans ciller. Cette situation devenait presque normale, on la regardait souvent comme ceci, sans prendre en compte son avis mais qu'importe, il avait l'air gentil alors elle ne dirait rien qui pourrait lui paraître malpolie. Et puis, il y avait aucun mal à se faire peindre, non? Ce n'était pas un crime non lui, alors oui, la jeune fille se disait vraiment que quelque chose clochait chez elle, mais quoi? Ce n'était pas encore possible à voir, malheureusement. Il serait peut-être temps de bouger, rester fixe comme cela commençait à lui donner des fourmis dans les pieds, il lui fallait quelque où s'asseoir et elle le trouva bien rapidement. Pendant que le préfet de Serdaigle était confortablement assit dans un fauteuil, elle ne se gêna pas pour prendre place non loin de lui, près du feu. Ici, chaque préfet pouvait venir quand il le voulait et donc elle n'avait pas besoin de demander la permission et puis même si cela avait été obligé, elle ne l'aurait pas fait. Un vif sentiment de vouloir se rebeller ces temps-ci, sûrement l'adolescente. A quinze ans, c'est tout à fait normal, me diriez-vous, et Fanny essayait de ne pas se faire remarquer.

    Les yeux dans le vide, les flammes qui avaient l'air réel s'élançant devant elle, la lumière rouge se reflétait dans ses yeux bleus très clairs et cela donna un mélange assez spécial en soit. Sa grand-mère Simone lui répétait qu'une photo ou le visage d'une personne ne reflétait jamais ce qui était vraiment en vrai. C'était le voir de nos propres yeux qui nous faisait ressentir certaines choses, pour la plupart étranges alors que nous ne savions même pas comment le définir. C'est comme ceci qu'elle s'était dit que prendre des photos n'avait rien d'intéressant et qu'il fallait mieux rencontrer la personne chaque jour, n'avoir peut-être aucun souvenir mais ne pas gâcher le peu de chose que nous pourrions avoir d'elle. C'est aussi simple de se dire que Fanny trouvait que personne ne pourrait reproduire le bleu de ses yeux car il n'y aurait pas la lueur de joie que les siens ont, jamais, on ne peut pas montrer les émotions comme en vrai. Ce ne serait qu'un clicher de plus, un beau clicher mais quelque chose d'encore bien loin de la réalité.

    " Je peux voir tes peintures? J'aime beaucoup celle qui est exposée, là-bas. "

    Sans tourner autour du pot plus longtemps, elle se dit que rien ne pourrait mieux exprimer son envie de voir de la couleur sur une toile. C'était si beau de savoir reproduire, même si cela n'était pas à la hauteur de la véritable personne. Fanny aurait presque cherché elle-même, dans cette salle mais cela n'était pas possible, hein? Son attitude n'était pas souvent appréciée alors elle allait se retenir, curiosité maladive qui l'a tuerait, un jour. Oui, cela allait arriver un jour et la jeune fille ne pourrait pas refouler ses émotions et une avalanche s'écroulera.
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