Hogwarts Wiggenweld
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 Clever, Smooth, Rico Suave

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Aidan Ethridge
Gryffondor & Septième Année
Gryffondor & Septième Année
Aidan Ethridge


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MessageSujet: Clever, Smooth, Rico Suave   Clever, Smooth, Rico Suave EmptyDim 9 Déc - 22:51

Nom : Ethridge
Prénoms : Aidan, James
Date de naissance : 29 février 1980
Année : Septième
Maison : Gryffondor
Lieu d'habitation : Londres, Royaume-Uni
Personnalité sur l'avatar : Ian Somerhalder


A comme...

Aidan ! Aidan James Ethridge !
C’est moi.

Il était une fois... Quoi ? Vous avez un problème avec les histoires qui commencent par « Il était une fois » ? Vous ne devriez pas... En général, ce sont les meilleures. Non, sans me vanter, je crois vraiment que vous allez l’aimer celle-là. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’Aidan bien sûr. Tout le monde aime Aidan...

Il était une fois – disais-je – un magicien. Mais attention pas n’importe quel magicien ! Celui-ci s’appelait James Ethridge. Bon, je sais ce que vous allez dire : « ouais, nous des magiciens on en voit tous les jours, il suffit d’aller à Poudlard »... Mais que nenni ! Nous ne parlons du même type de magicien ! James lui, était le genre qui vous découpe une bonne femme dans une boîte et qui arrive à la reconstituer sans trace de sang. Ou aussi – et c’est largement la meilleure qu’il maîtrise – se faire enfermer dans un panier géant auquel on met le feu et en ressortir dans trace de brûlure comme si de rien n’était. Bon je pense que vous avez compris l’idée. Un Moldu au sens strict du terme. Ce magicien travaillait dans un cirque avec des clowns, des acrobates et tout ce qui va avec. Autour de ses vingt-cinq ans à peu près, le cirque était en représentation dans la ville de Cambridge. Lors d’une soirée de congé, il était sorti faire la fête, comme tous les jeunes de son âge et il était tombé sur elle. Tombé au sens littéral du terme, c’est-à-dire qu’il lui était réellement tombé dessus. Elle s’appelait Helen S. McNaught. Et trois mois après, elle était enceinte et avec une bague en or autour de son annulaire. Et encore neuf mois plus tard, dans une clinique londonienne près de Richmond, dans le Surrey, le 29 Février, à 20 heures 02, pile poil pour l’apéro (que voulez-vous on se refait pas)... TADADAM ! Un petit garçon était né. Et pas n’importe quel petit garçon. Ils décidèrent de l’appeler Aidan. Aidan James Ethridge.

Aidan « the artist formerly known as » Ethridge

Et nous voici aujourd’hui approximativement onze ans plus tard. Gare King’s Cross, Londres. Un jeune garçon plutôt grand pour son âge aux traits encore enfantins. Des mèches noires partant un peu dans tous les sens comme si un pétard lui avait explosé à la figure, des grands yeux verts... Mais attention ! Pas vert comme tout le monde, genre qui tire vers le noisette. Non non, un vert profond, émeraude, enfin vous voyez le genre. Aidan Ethridge. Aidan était en train de courir. Oui parfaitement, parce que monsieur n’est pas un expert de l’assiduité loin de là. Il était suivi de près par une femme qui devait avoir un peu plus de la trentaine qui tenait dans ses bras une petite fille d’environ cinq ans aux yeux aussi verts que ceux d’Aidan. Quand elle lui dit de s’arrêter, entre les voies 9 et 10, Aidan freina instantanément, ses chaussures dérapant sur le sol dans un crissement bruyant. Helen expliqua à son fils comment passer la barrière de pierre qui séparait les deux voies. Foncer dans le mur sans s’arrêter ? Aidan y était habitué, c’était tout à fait son tempérament. Au moment où son corps entra en contact avec la barrière magique, Aidan ressentit une drôle de sensation, une sorte de chatouillement au creux de l’estomac. C’était la première fois qu’il vivait une expérience aussi... magique. La première fois depuis quelques années du moins. Je vous raconte ? Allez je vous raconte.

Aidan avait six ans. Et comme tous les petits garçons de six ans, il allait à l’école. Saint Joe School, à Londres. Son père avait décidé quelques mois auparavant de quitter son travail au cirque qui ne leur offrait pas une vie de famille stable. Le samedi après-midi, Aidan allait au centre aéré avec ses petits camarades. Ce jour-là, une petite fille blonde de son âge lui avait dit qu’elle voulait l’embrasser. A six ans, on ne comprend pas vraiment ce que ça veut dire ce genre de choses. Et bien évidemment, Aidan avait refusé. Il trouvait ça trop... trop... trop yuck. Mais la fillette n’avait pas l’air de vouloir tenir compte de son avis et avait tendu ses lèvres tout près de celles d’Aidan. Seulement, elles n’avaient jamais atteint leur but. Car à cet instant-là, la blondinette s’était élevée dans les airs à une cinquantaine de centimètres du sol. Pas beaucoup, mais assez pour ne pas pouvoir coller ses lèvres à Aidan. Ce jour-là, Helen avait expliqué à son fils – et avait dévoilé à son mari – qu’il avait hérité d’elle sa nature de sorcier. Pas magicien, attention. Sorcier. Un vrai de vrai. C’est à partir de ce moment-là qu’Aidan commença à croire à la magie.

Aidan « j’aime pas les filles » Ethridge *signe du double nul*

Ce premier Septembre était donc pour Aidan sa troisième expérience en matière de magie. Bien que la première ne soit qu’une première découverte de ses pouvoirs. Après maintes recommandations, embrassades, larmes exagérées de sa mère, Aidan put enfin monter dans le train. Aidan avait toujours adoré sa mère, mais le seul mot qu’il trouvait pour la décrire était « pot de colle ». Une vraie maman poule. Elle était très gentille mais elle le couvait et l’étouffait beaucoup trop à son goût. Aidan était un enfant qui avait besoin d’air, de découvrir le monde par ses propres moyens, quitte à faire les mauvais choix. C’était sa façon d’apprendre. Il avait une certaine tendance à attirer les ennuis. Enfin d’après lui, il ne les cherchait pas, c’était les ennuis qui le trouvaient en général.

En parlant d’ennuis. Aidan eut la malchance de s’asseoir dans un compartiment rempli de personnes toutes plus bizarres les unes que les autres. Une fillette amoureuse des animaux à en croire la présence de deux chats, un hibou et divers autres lézards ou cochons d’Inde. Et deux autres garçons au sourire malsain qui regardaient en biais l’une des bestioles de la gamine. On avait carrément l’impression qu’ils avaient la ferme intention de disséquer l’animal avant la fin du voyage. Vraiment bizarres les gens. Ça devait être la magie qui leur faisait ça. Aidan pria silencieusement pour ne jamais devenir comme ça. Non, ce n’était vraiment pas son genre. Il était totalement différent du reste du monde...

Aidan « le seul et l’unique » Ethridge

Pour commencer, Aidan avait toujours eu une façon de penser assez étrange et inexplicable. Par exemple – tout le monde adore les exemples – sa date de naissance. Comme vous le savez déjà, Aidan est né un 29 Février. Et bien enfant, il était persuadé que le fait que son anniversaire ne tombe qu’une fois tous les quatre ans lui permettrait de vivre quatre fois plus longtemps que le reste du monde. Imaginez sa déception quand il avait su que ça ne fonctionnait pas comme ça.

(*)

La phrase d’Aidan, la seule, l’unique, celle qu’il ne faut jamais oublier : Clever, Smooth, Rico Suave.

Clever. « Je comprends vite mais il faut m’expliquer longtemps ».
Le truc avec Aidan, ce n’est pas un manque d’intelligence. Bien au contraire, c’est un petit garçon très vif d’esprit qui réfléchit à toute vitesse. Mais il parle encore plus vite. Et c’est bien là tout le problème. Aidan parle. Beaucoup. Trop. Beaucoup trop. Et le tout AVANT d’y avoir réfléchi. Ce qui est la source de nombreux déboires et autres quiproquo. Parce que son esprit et sa bouche avaient souvent des problèmes de communication. En général parce que sa bouche s’ouvrait et que son esprit lui disait de se taire mais est-ce que ça bouche écoutait ? Non ! Et après cela, son esprit disait à sa bouche qu’elle avait manqué de nez et enfin son esprit et sa bouche refusaient de se parler pendant des heures. Oui, je sais, sa bouche avait un nez, ça surprend. Il comprend vite. Mais il faut lui expliquer longtemps. C'est-à-dire qu’Aidan comprend ce qu’il a envie de comprendre. Et si ce qu’on lui dit ne lui plait pas, il ne le comprendra pas. Ou plus exactement, il le comprendra de travers. Ou encore, ne voudra pas comprendre. C’est beaucoup plus simple de ne comprendre que ce que l’on veut. Certains l’appelleront chiant, d’autres têtu, « clever » lui il dit.

FLASH BACK

Aidan James Ethridge repose cette baguette magique TOUT DE SUITE !
Hmm ? Ouais ouais...
Aidan !

BOUM ! Et voilà. Ce qui devait arriver arriva. Agitant les mains dans tous les sens pour dissiper la fumée, Helen plissa les yeux pour chercher son fils du regard. Aidan, lui, ne tenait pas spécialement à être retrouvé. Ne voyez pas Mrs Ethridge une tortionnaire de la pire espèce, c’était loin d’être le cas. Mais Aidan trouvait sa mère légèrement... collante dirons-nous. Il l’adorait bien sûr, mais son côté maman-poule l’exaspérait légèrement. Comment réagiriez-vous si vous étiez un casse-cou de première, toujours prêt à faire les quatre cents coups et que vous aviez en permanence une mère surprotectrice sur le dos ? On ne peut jamais être tranquille pour faire une bêtise supplémentaire sans qu’elle soit derrière pour vous en empêcher. Vraiment pas drôle. Alors plus longtemps il se cacherait, plus amusante serait la situation. Profitant de la brume provoquée par l’explosion – involontaire, précisons-le – produite par la baguette qu’il tenait en main, il se dissimula derrière le comptoir et admira la scène avec amusement. Jusqu’à ce qu’il sente un regard appuyé lui brûler l’arrière de la nuque et qu’il se retourne pour faire face à Mr Ollivander, le marchand de baguettes. C’était sa première visite au Chemin de Traverse. Il était évident qu’Aidan n’avait pas été choisi par la baguette responsable de l’explosion.

Aidan « touche à tout » Ethridge

La première fois où Helen avait amené Aidan au Chemin de Traverse avait été le réel premier contact du jeune garçon avec le monde magique. Il avait déambulé de boutique en boutique, s’arrêtant devant chaque vitrine les yeux pleins d’étoiles, provoquant chez sa mère à la fois soupirs exaspérés et regards attendris. Les gens étaient vêtus de robes étrangement ridicules, on exposait des balais dans les vitrines, les bouquins étaient pleins de mots incompréhensibles, des créatures étranges peuplaient l’allée et les commerces et surtout, surtout... le bout de bois dont il venait de faire acquisition et qu’il portait fièrement au fond de sa poche faisait de lui un être exceptionnel. Aidan avait toujours su qu’il n’était pas comme les autres... Il n’y avait qu’à le regarder pour s’en rendre compte. Mais ça... c’était génial. Il allait faire de la Magie. De la vraie Magie. Rien à voir avec les tours de passe-passe de son papa, non, là il n’y aurait aucun trucage, aucune explication possible. Ce jour-là, Aidan s’était promis d’être un excellent sorcier, quitte à passer ses nuits à s’exercer avec sa baguette. Mais comme la plupart des promesses qu’Aidan se faisait à lui-même, elle serait vite oubliée quand la flemme ferait son apparition.

FIN DU FLASH BACK

Smooth. « J’ai la classe et j’assume ».
Enfin la classe, tout est relatif [ou gustatif, ça dépend des points de vue]. Si, oui, il avait une certaine classe. Les mèches noires lui tombant sur les yeux dans un ordre qui n’avait rien d’ordonné, ses yeux d’un vert pénétrant [que ceux qui ont dit « nutella » aillent aux fers de suite merci], sa taille plutôt imposante pour son âge, son regard désinvolte, son sourire en coin lui donnaient déjà des airs de tombeur. A onze ans et demi, oui oui, ça peut paraître précoce, mais n’oubliez pas qu’Aidan J. Ethridge est loin d’être comme tous les autres petits garçons. Alors oui, Aidan était un sex symbol en devenir. Mais loin de s’en rendre compte, il ne s’y intéressait absolument pas. Mais ce qui lui donnait aussi cette classe indéniable, c’était son sens de l’humour qui pouvait être aussi subtil que lourd suivant les moments. Et cette confiance en soi légèrement excessive. Enfin ‘classe indéniable’, c’est à atténuer quand même. Car n’oublions pas que ce qui fait le charme d’un tombeur, c’est ce soupçon de nonchalance que l’on peut aussi qualifier de padwée attitude. Certains l’appelleront frimeur, d’autres pas doué, « smooth » lui il dit.

Aidan « l’homme de ces dames » Ethridge

Rico suave. « Je sais pas ce que ça veut dire, mais je trouve que ça me décrit parfaitement ».
Rico suave, c’est précisément ce qui décrit Aidan. Si on devait choisir un des trois éléments de THE phrase culte, ce serait celui là. Justement parce qu’on ne sait pas ce que ça veut dire. Le Rico suave, c’est ce petit quelque chose qui fait qu’Aidan ne ressemble à personne d’autre qu’à lui-même, et inversement proportionnel ou égal. Plus que son intelligence, plus que sa grande gueule, plus que son humour, plus que son charme, plus que sa padwée attitude. Un petit quelque chose qu’on ne peut pas décrire. Le Rico suave. Il n’y en a qu’un pour posséder cette petite qualité (petit défaut ?) en plus qui le rend si différent du reste du monde. Et c’est peut-être justement ça qui fait de lui le fameux tombeur que nous avons décrit précédemment.

Aidan « rico suave » Ethridge

(*)


Dernière édition par le Jeu 13 Déc - 21:36, édité 5 fois
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Aidan Ethridge
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MessageSujet: Re: Clever, Smooth, Rico Suave   Clever, Smooth, Rico Suave EmptyDim 9 Déc - 22:52

Ce fameux tombeur qui était encore une fois, et de façon totalement incontrôlée, en action. La gamine aux animaux assise en face de lui dans le compartiment le regardait d’une étrange façon qui était loin de le rassurer. Le genre « je tuerais bien mes chats pour que les deux abrutis nous laissent tranquilles... ». Mais qu’Aidan comprit comme « sauve mes chats de ces loups assoiffés de sang ». Que voulez-vous, son âme de grand chevalier passait avant tout. Oui parce qu’Aidan était un preux chevalier au fond. Ouais, il se voyait bien combattre le Grand Méchant Loup et sauver le monde. Le Grand Méchant Loup d’ailleurs, il ne l’aimait pas beaucoup. Il bouffe la mère-grand du Petit Chaperon Rouge et il pète les maisons des trois petits cochons. Il est franchement dégueulasse. Parce que tout d’abord elle doit avoir un sale goût la mère-grand, et ensuite parce que les trois petits cochons ils se retrouvent SDF ! Mais bon, vous remarquerez que c’est les gentils qui gagnent à la fin ! C’était ça qu’il voulait devenir : le gentil qui gagne à la fin.

Ce ne fut que quand la nuit commença lentement à tomber et que les autres s’agitèrent dans le compartiment à la recherche de leurs uniformes qu’Aidan se décida à les imiter. Un uniforme... On allait lui faire porter un UNIFORME. Il avait même entendu un des deux garçons (les bizarres ouais) dire qu’ils auraient des cravates et des blasons après... des CRAVATES. Des blasons ? Ah oui, les maisons. Sa mère ne lui en avait que vaguement parlé. Elle ne lui avait d’ailleurs que vaguement parlé de tout le reste. Elle lui avait juste dit d’être sérieux (quoi Aidan + sérieux = oxymore ? bon d’accord) et de ne pas ramener trop de retenues (remarquez le « trop » qui veut tout dire...). Et Thalie, sa petite sœur qui approchait maintenant de ses six ans, lui avait fait promettre de lui ramener des tas de friandises magiques. Quant à son père, il voulait tout savoir de la VRAIE magie, ça l’intriguait au plus haut point.

Les première année ! Par ici s’i vous plait !

Après avoir abandonné l’idée de prendre sa valise avec lui quand on lui avait dit que ce n’était pas la peine, Aidan s’était dirigé au son de la voix rauque qui les appelait. Pour se trouver à quelques mètres de l’homme le plus grand qu’il n’ait jamais vu ! Un géant. Impressionnant. Mais il n’eut pas le temps de le détailler plus amplement car ils devaient se dépêcher d’embarquer. Aidan prit place dans le premier bateau qui s’annonçait à lui, avec un garçon et une fille, tous deux aux cheveux châtains. Et comme une traversée ne peut se faire sans encombre (que celui qui dit le contraire essaie de monter sur le Black Pearl pour voir), une tornade arriva. Okay, pas une tornade tempête. Une tornade de cheveux blonds. Sur béquilles. Béquilles dont l’une eut la merveilleuse idée de venir flanquer un coup d’une violence extrême dans le genou de notre beau-gosse préféré. Se retenant de pousser un juron qu’un jeune garçon de son âge ne devrait même pas connaître, il se contenta de regarder la fillette s’excuser d’une façon bien particulière.

Saleté de béquilles. Je les aurais bien balancées dans l’eau si je me sentais d’humeur à sauter à cloche pied jusqu’au château, ce qui n’est malheureusement pas le cas. C’est un des risques du métier.
C'est ton métier et c'est moi qui prends les risques ? Je veux faire pareil.

Aidan « la chance et moi ça fait soixante-douze » Ethridge

Mis à part l’épisode de la béquille cruelle et sans cœur, aucun incident ne vint perturber le reste de la traversée. Au détour d’un buisson, Aidan parvint enfin à entrapercevoir les lumières du phare d’Alexandrie, fait naufrager les papillons de ma jeunesse du château. Et là, il le vit. Gigantesque. Imposant... Wouah ! Ultrasupragigaméga impressionnant ! Karrément génial ! A...idanesque. C’était... Poudlard. Sa future maison. Il n’était pas encore entré dedans qu’il l’avait déjà adopté. Et la suite n’allait que le confirmer dans son opinion, je peux vous le jurer comme trois fois quatre font neuf (Aidan et les maths ? Arf, dois-je vous parler de ses histoires d’amour de suite ?).

A peine était-il entré dans le Grand Hall qu’il se joignit aux autres enfants dans un murmure d’admiration. Par murmure, traduisez cri de surprise. Hey, c’est Aidan, je vous avez prévenus. Et enfin, il arrivait au but. Après un discours qu’il jugea inintéressant dès les premières phrases d’une vieille bonne femme représentante de la sorcière typique, la verrue sur le nez en moins, on les fit passer dans une seconde salle, plus grande, plus pleine et plus...

Oh la vache !
Meuh.

Aidan « oui je sais, qu’on le mette aux fers c’est ça ? » Ethridge

Réflexe. Incontrôlable. Cf l’histoire du nez de la bouche un peu plus haut. Mais son regard suivit celui de la petite blonde aux béquilles (encore elle !) et il se tordit le cou pour admirer le plafond. Et en effet, oh la vache ! Le ciel. Seule l’absence de bourrasques de vent lui assurait qu’ils ne se trouvaient pas en plein air mais bien dans une pièce surplombée d’un plafond imitant à la perfection le ciel dehors...

Aidan n’avait pas su à quoi s’attendre. Là encore, sa mère s’était bien gardée de lui faire des révélations, peut-être pour lui laisser le plaisir de la découverte et étonnement, il la remerciait pour ça. Il avait eu droit à de belles surprises depuis qu’il avait appris qu’il était un sorcier. Et cet étrange chapeau rapiécé de partout, pour ne pas dire bout de chiffon, en faisait partie. Un chapeau qui chante [NC] ce n’est pas très commun. Mais un chapeau qui chante en disant des mots bizarres comme Gryfnafnor, Serlèle, Poufpoufpouf ou Sernianiar, c’est encore plus rare.

Ethridge, Aidan.

Le jeune garçon sortit de la file (d’attente) d’élèves encore non répartis et s’avança vers le tabouret branlant où il avait vu d’autres jeunes avant lui prendre place. Et il s’assit. Ou plutôt, il chût. Car, quand je disais que le tabouret était branlant, ce n’était pas pour dire qu’il était vieux ou instable. C’était pour dire qu’il était miteux et allait céder à un moment ou à un autre. Et bien sûr, ce fut sous Aidan. Etalé par terre, il ne put retenir un éclat de rire avant de redevenir sérieux sous le regard sévère de la vieille sorcière de tout à l’heure. On lui restitua rapidement un tabouret digne de ce nom et le Choixpeau fut enfin posé sur sa tête.

Aidan « c’est moi » Ethridge

GRYFFONDOR !

Oui, mais encore ? On pouvait lui répéter ça dans une langue qu’il comprenait ? Non ? Bon tant pis. La question qui turlupinait Aidan en ce moment même, était en fait de savoir si un chapeau qui gueule Gryffondor au moment où il est posé sur sa tête, c’était bon signe. Après tout, qu’est-ce que ça voulait dire exactement ce truc ? Bien sûr, s’il avait écouté le discours de la sorcière à l’air strict avant de rentrer, ou même celui du Choixpeau lui-même, il aurait parfaitement compris que Gryffondor était le nom d’une maison dans laquelle il avait été réparti en fonction de son caractère. Et n’importe quel petit garçon débarquant dans le monde magique aurait non seulement bu, mais savouré les paroles de quiconque lui donnait des explications. Mais, comme on s’en doute, Aidan Ethridge n’est pas exactement « n’importe quel petit garçon ». En fait, il est tout sauf « n’importe quel petit garçon ». Et donc, les discours sérieux et carrés, il en avait ras le Choixpeau, c’était le cas de le dire. Donc tout ça pour dire que Gryffondor, pour lui, c’était un peu mystère et boule de cristal.

Mais à en juger par les applaudissements excessifs, voire même les hurlements de joie (qui tourneront probablement plus tard en soupirs de désespoir) des personnes assises à une des quatre tables et les regards blasés (voire haineux pour ne pas citer les Serpentard) des trois autres, il supposa, grâce à son intelligence hors du commun, qu’il devait aller rejoindre ceux qui étaient les plus ravis par son entrée à « Gryffondor ». Mais bon, ils avaient l’air un peu bizarre à la table des Rouge et Or... en particulier un grand black avec des dreadlocks et un air demeuré collé au visage... alors est-ce qu’il devait être fier de se retrouver chez les fous ? ... Comme Aidan était en général toujours fier de lui (il ne se souvenait pas d’avoir eu déjà honte de lui même en tout cas), il décida qu’il était content de tomber à Gryffondor et se dirigea vers sa nouvelle table, la tête haute... très haute... un peu trop haute. Si haute, en fait, qu’il ne vit pas la marche et s’étala magistralement de tout son long sur le pavé de la Grande salle, dans une nouvelle explosion de rire. Après un bon fou-rire de la part d’Aidan et un regard réprobateur de la part de la grande sorcière aux traits tirés, il put enfin aller s’asseoir devant les assiettes – VIDES ! – et attendre patiemment la fin de la répartition pour pouvoir manger.

Patiemment ? Vous rigolez là ? Dois-je vous rappeler que nous parlons d’Aidan James Ethridge, jeune garçon survolté et complètement, entièrement, totalement, anormalement différent des autres ? Ben, je vous le rappelle. Ainsi, ne pouvant s’empêcher de se tortiller sur le banc, il ne put rester silencieux bien longtemps...

Finegold, Unity.
C’est pas un nom !

Ben ouais, soyons réalistes, Unity, c’est pas un nom ! Liberty à la rigueur, mais vous imaginez une statue de l’unité ? Ça serait un peu... beaucoup même... « voilà ». Non mais franchement, ses parents avaient eu un moment de folie collective quand ils avaient dû lui choisir un nom, c’était pas possible. Aucune personne saine d’esprit n’appellerait sa gamine Unity... Et c’est Aidan qui parle de santé d’esprit ? ... Cherchez l’erreur. Plusieurs têtes s’étaient – à nouveau – tournées vers lui et cette fois-ci, il écopa non pas d’une, mais de deux œillades assassines (en trois minutes, qui dit mieux ?). Car au professeur sévère s’était ajoutée la petite blonde, qui n’avait apparemment pas apprécié qu’on se moque de son nom qui n’en était pas un. Et puisqu’on (« on » = moi) en parle, ça n’étonnait presque pas Aidan que la Unity en question (il ne pouvait pas s’empêcher de se l’imaginer avec une couronne bizarre et tenant une torche à la main) se trouve être la blondinette avec les béquilles tueuses. En plus d’être violente et de parler de bovidés, elle avait un nom (« c’est pas un nom ! ») à la con. Et, comme pour inquiéter encore plus notre beau-gosse national (que dis-je, interplanétaire !), elle aussi fut répartie à Gryffondor. C’était là que tombaient tous les cas désespérés et les menaces pour la société ? ... Aidan ne comprenait pas pourquoi dans ce cas il se retrouvait là... Et nous, on comprend.

Lark, Wolf.
Présent !

Okay, me dites pas que ÇA, c’est un nom ! Qui irait appeler son gosse « loup » ? (Lou la louche). Franchement, à part un loup-garou à l’humour inquiétant, il ne voyait pas trop... C’est fou comment Aidan peut être perspicace sans le savoir. Preuve encore une fois de son intelligence hors du commun (et de ses chevilles immunisées contre les gonflements). En plus, pour répondre « présent » dans ce genre de situation, faut vraiment être au moins aussi dérangé qu’Ethridge. Enfin, peut-être pas autant que lui, mais pas très loin derrière quoi. Lui aussi à Gryffondor. Devait-il s’inquiéter pour de vrai ? Ça pouvait être encore pire ?

Van Oord, Kerydwen.

Non alors ça, ça peut pas être un nom ! Mais pire que ça, ça peut pas être un nom de famille en plus. Non mais vous avez déjà rencontré un gamin qui s’appelait Kerydwen ? Les parents ne se rendent pas compte du mal qu’ils vont faire à leur progéniture quand ils leur choisissent des noms farfelus. C’est le genre de fille qui a dû se prendre des pierres à la récré avec un nom pareil. Est-ce que ça existe vraiment au moins comme prénom Kerydwen ou est-ce que c’était sorti purement et simplement de l’imagination (plutôt inquiétante dans ce cas) de ses paternels ? Et devinez quoi ? ... Gryffondor. Ça promettait d’être... Wraiment Ultrament Karrément Aidanement animé dans les dortoirs...


Dernière édition par le Jeu 13 Déc - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Clever, Smooth, Rico Suave   Clever, Smooth, Rico Suave EmptyJeu 13 Déc - 17:54

Animé dans les dortoirs ? Je n’ai jamais vu de pire euphémisme. Si encore ç’avait été animé, ç’aurait été facile. Non, dans les dortoirs c’était... Comment vous dire ? ... Imaginez une rave-party. Ou non, imaginez une guerre particulièrement sanglante. Ou non, imaginez un concert de rock. Plus simplement, imaginez les trois réunis. Ben vous serez encore loin, très loin de la vérité. Il se trouve que les trois avec des noms qui n’en sont pas et Aidan (qui a un nom des plus normaux, lui) sont devenus... inséparables en fait. Un peu comme les doigts d’une main sauf qu’au lieu d’être cinq, ils n’étaient que quatre. Enfin techniquement, avec Miss T, ils étaient cinq. Comment ça qui est Miss T ? Honte à vous ! Miss T, c’est le souffre douleur des WUKA ! Miss T, c’est le grand amour d’Aidan ! Miss T, c’est la chatte avec la file d’attente la plus abîmée de tout Poudlard (ne voyez là aucune vulagirité). Non, vous ne voyez toujours pas ? Okay, si je vous dis Rusard, si je vous dis chat et si je vous dis heure de colle, vous situez mieux maintenant ? Et oui... elle-même. Surnommée Miss T par votre serviteur, juste parce que ça fait plus classe. Thalie, la sœur d’Aidan, qui rentre en première année au moment où je vous parle, n’a qu’une hâte, c’est suivre les traces de son aîné en massacrant le beau pelage (pardon, je veux dire les trois poils qui se battent en duel) de la bête.

Que vous dire de plus ? J’ai évoqué la folie dans les dortoirs et la folie de WUKA. J’ai évoqué Miss T, sans vous donner les détails de toutes les séances de torture dont elle était le cobaye bien sûr, faut un peu de suspense. Ah oui, éventuellement, les études non ? Après tout, on est dans une école à la base... Enfin je crois. Bon, niveau boulot, Aidan n’a pas spécialement de quoi être fier. Il a dû avoir plus de D dans sa vie que ses trois amis réunis. Mais étonnement, il le vit très bien. Pour l’instant. Je ne vais pas vous dire qu’Aidan est un cancre, même si on n’en est pas loin. Ce n’est pas par manque d’intelligence qu’il ne brille pas scolairement, loin de là, c’est juste par désintérêt. Il ne voit pas pourquoi il passerait ses journées à bosser sur des dissertes d’Histoire de la Magie, ce qui ne va absolument pas lui servir dans sa vie, alors qu’il peut s’amuser à bien d’autres choses. Encore qu’il ne se débrouille pas trop mal suivant les matières s’il fait des efforts et il manie extrêmement bien sa baguette (Ninis, honnêtement, je t’interdis de rigoler). Et puis, s’il a réussi à passer en année supérieure à chaque fois, c’est qu’il n’est pas si mauvais que ça...

Mais à vrai dire, je suis certain que les problèmes scolaires de notre beau gosse international ne vous intéressent que très peu. Je sais exactement ce que vous voulez savoir. Vous mourez d’envie de me poser la question, je le sens d’ici. Vous allez me dire « et côté cœur ? » ... Je vais vous répondre... ... ... suspense ... vous le saurez bien assez tôt bande de curieux. Sachez juste qu’Aidan est très... demandé, je vais dire. Attendez, vous l’avez bien regardé ? C’est normal, il a le rico suave. Do you feel the rico suave ?



Votre avis sur le design ? : Marron Clever, Smooth, Rico Suave 185670
Votre avis sur l'ambiance ? : On dirait une boîte de nuit un lundi à 22h
Votre avis sur l'intrigue ? : Intriguante ?
Une suggestion aux administrateurs ? : Sophie au bûcher !
Comment avez vous découvert le forum ? : J'ai vu de la lumière alors je suis entrée

Ayéééé
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MessageSujet: Re: Clever, Smooth, Rico Suave   Clever, Smooth, Rico Suave EmptyJeu 13 Déc - 22:48

Mon Aidyyyyyy n'à moi d'amour Clever, Smooth, Rico Suave 470916

Accepté bien évidemment ^^


Citation :
Qualité de l'écriture : 5/5
Mise en page : 2.5/3
Originalité du personnage : 2/2

Total sur 10 : 9.5
Points accordés : 5 ( Arrondi au supérieur )

Par Sevarth.
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