Ethan McFersson Administrateur Serdaigle & Septième Année
Nombre de messages : 193 Age : 36 Particularité* : Membre de la Rebellion contre VOUS-SAVEZ-QUI Une chose à dire ?* : * mange un chocolat * Date d'inscription : 15/12/2007
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| Sujet: ~°~ Lire ? Mais Pourquoi ? ° Privé ° Sam 19 Jan - 3:11 | |
| ...... L 'heure était au déjeuner et aux ragots de la matinée pour la plupart des élèves normalement constitués. Ethan, lui, était allez se perdre dans les allées de la bibliothèque à la recherche d'un quelconque récit poétique qui aurait sut rassasier sa faim inébranlable de lire. Après un rapide détour par la section littérature, le préfet trouva ce qu'il avait tant cherché. A savoir, un magnifique recueil d'Eleanor Farjeon, poète anglaise qui avait traversé aussi bien le temps que l'écriture elle-même. Le manuel en main, il sortit de la bibliothèque et chercha le coins le plus calme et désert qui put existé au quatrième étage. Ce petit bout de paradis, il le trouva au croisement de deux couloirs, l'un menant aux toilettes et l'autre débouchant sur un autre couloir. Pas un seul chat ne semblait passer par là, sans doute parce que personne n'était encore enclin à digérer son déjeuner. Quoi qu'il pouvait en être, Ethan s'installa à même le sol, adossé contre l'angle des deux murs. Son sac en bandoulière et ses chaussures déposé à côté de lui, il entama sa lecture sans se soucier des quelques mèches brunes qui venaient s'échouer sur son front et brouillaient sensiblement sa vue. Ses pieds nus commencèrent alors à se chevaucher dans une distraction que seul son inconscient semblait en mesure de rythmer. Sa chemise blanche légèrement détachée depuis le col, sa cravate noir et bleu étrangement nouée ( si étrangement nouée qu'il fallait se demander si elle l'était vraiment ? ) Ethan resplendissait par son détachement et son incroyable insouciance. Totalement déconnecté de la réalité aurait été une expression un peu plus approprié le concernant. Notamment lorsque les doigts longs et fins de sa main droite tâtonnèrent le sol jusqu'à s'engouffrer à l'intérieur de son sac sans qu'à un seul instant, il ne dévia son regard du manuscrit et n'y attela la moindre de ses pensées.
Le préfet de Serdaigle était un de ces très rares lunatiques dont la véritable raison dépassait l'entendement humain. Fou pour la plupart, il n'en demeurait pas moins extrêmement brillant. C'était peut-être ce qui le rendait encore plus loufoque aux yeux des autres ? Cette façon de toujours paraître sur un nuage tout en décrochant des " Optimal " à presque tous les cours. Peu importait, il n'avait de toute manière pas vocation à changer la vision des gens. La main droite toujours enfouie à l'intérieur de son sac, il continua donc de parcourir du regard les vers d'Eleanor Farjeon sans laisser transparaître la moindre émotion sur son visage. Finalement, ses doigts se refermèrent sur une petite boîte rectangulaire qu'il ramena ensuite sur sa cuisse droite. Le regard toujours voué à sa lecture, il ouvrit délicatement la boîte et y prit ce qui semblait être un carré de chocolat au lait bombé ici et là par quelques éclats de noisettes. Le portant ensuite à sa bouche, il le dégusta très lentement et s'enivra de cette arôme chocolatée si particulier à ses lèvres. Ainsi continua-t-il sa lecture, prenant, toutes les quatre pages environ, un nouveau carré de chocolat qu'il dégustait le temps de lire deux poèmes. Les minutes défilèrent donc lentement pour le préfet. Si lentement qu'il en oublia vraisemblablement l'heure qu'il était et son déjeuner avec. La faim, il ne la ressentait pas de toute façon, sûrement parce que ses mets préférés se trouvaient à portée de main.
Mais alors qu'il entamait le troisième vers de « The Night Will Never Stay » des bruits de pas se firent entendre non loin de là. Sa main gauche, tenant le recueil de poèmes, se redressa alors en même temps que son regard comme pour inclure l'extrémité du couloir dans son champ de vision. Quelques brefs secondes s'écoulèrent et les pas continuèrent à se rapprocher sensiblement jusqu'à ce qu'une silhouette enrobée de noir se détacha de l'horizon. Abaissant lentement sa main gauche aussi bien que ses yeux, Ethan ne sembla se soucier outre mesure de cette présence, comme s'il avait été soudainement déçu de découvrir que ces pas n'étaient autres que ceux d'une humaine. Un elfe de maison ou un Pitiponk ayant sans nul doute affûté d'avantage sa curiosité. Mais peu importait, ce genre de découvertes serait certainement pour plus tard ou tout du moins dans un avenir plus ou moins proche. Ethan laissa donc la dites personne se rapprocher sans lui accorder la moindre attention visuelle ( car son ouïe, elle, était bien fixée sur chacun des pas qu'elle pouvait faire ). Ses lèvres s'entrouvrirent légèrement et quelques murmures s'en échappèrent comme s'il s'insufflait ces quelques vers à lui-même.
« The night will never stay, The night will still go by, Though with a million stars You pin it to the sky ... »
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