Une fille d'Avril [ Libre ]

" Reveille-moi à San Francisco "

oh oh oh. La jeune fille se dandinait, pourtant on ne pouvait pas dire que de la musique était présente dans la pièce, un silence calme y régnait et elle était bien la seule à bouger les mains comme si une batterie se trouvait juste en dessous de son corps. Fanny ne faisait pas de musique mais la chanson qui était dans ses écouteurs, elle, avait une sorte de pouvoir magique qui lui donnait envie de tout casser, de tout sauter et de faire de grands gestes. Batteur, elle? Plutôt tueuse oui, elle ne savait vraiment pas jouer à un quelconque instrument et lui donner l'autorisation d'essayer une batterie serait la dernière chose que celle-là pourrait faire avant de mourir. Que voulez-vous, elle avait ce pouvoir énigmatique qui s'activait quand un air lui plaisait. Son corps tout entier avait envie de bouger au rythme de la musique. Par contre, danser était une réelle passion depuis toute petite, sa souplesse venait de là. L'adolescente de quinze ans était en plein milieu de la bibliothèque, sur une table, seule alors que d'autres devaient travailler. Ne regardez pas son insigne, la couleur de son écusson et on pourrait l'a mettre directement dans le même panier qu'une folle. Qui a dit qu'un Serdaigle devait obligatoirement mettre des pulls, des grosses lunettes et avoir des livres dans les mains? Fanny aimait lire, certes mais elle préférait largement courir dans les couloirs et s'amuser que rester enfermée dans une salle.

Mais aujourd'hui, elle était en retard et donc il y avait urgence pour finir son devoir de défense contre les forces du mal. Que cette matière l'a dégoûtait, devoir agiter une baguette comme une idiote et dire très clairement des formules sans queue ni tête... et après on disait qu'un moldu était un fou né? Mais c'était plutôt les sorciers qui l'étaient, oui! Soufflant, elle remit une mèche derrière son oreille et après deux bonnes minutes à lutter avec, Fanny donna un petit coup sur la table et sortit une pince de son sac avant de l'enfiler dans ses cheveux avec un sourire malicieux. Ils n'allaient pas prendre le dessus encore une fois, ces petites canailles. Quand elle relevait ses cheveux pour qu'ils ne soient pas dans son visage, on voyait encore plus ses magnifiques yeux bleus qu'elle avait hérité de sa grande-mère. Dire que les deux se ressemblaient de plus en plus, lui avait promit sa mère. Quelle belle façon de lui faire un compliment, la comparer à son idole de toujours. Petit regard tourné autre part que sur sa feuille de papier qui n'était plus vierge mais vu son contenu douteux... Ah, dire que tous les autres étaient sérieux, elle faisait pitié à côté, son MP4 dans sa main et ses yeux ennuyés par le silence. Vous aviez raison, elle s'embêtait vraiment. Mais qui viendrait ici pour autre chose que travailler à part-elle? Personne...

" Une fille difficile, elle ne veut pas "

. Cette chanson lui rappelait tant des souvenirs avec son frère. Son cher frérot qui l'avait lâchement abandonné, trouvant que quitter la maison serait mieux pour lui. A l'époque, Fanny n'avait pas comprit mais maintenant, tout devenait plus clair. Il commençait à grandir, il voulait juste prendre son indépendance et faire sa vie, sauf qu'elle était restée toute seule si longtemps pendant que ses parents travaillaient. Tant qu'il lui arrivait souvent de se dire fille unique. Il n'avait pas été assez présent dans sa vie, voilà tout et maintenant les deux étaient bien trop vieux pour essayer de se rapprocher. Elle ne voulait pas, il n'était plus son grand frère qui lui tirait les cheveux, c'était un homme à présent et Fanny était bientôt une femme, elle aussi. C'était pour elle la preuve que les garçons étaient tous des idiots, voilà pourquoi depuis son entrée ici, elle n'avait pas été réellement proche avec eux.

[ En passant, c'est impossible que tu ais un lecteur MP4, les objets électroniques moldus sont repoussés par un enchantement dans l'enceinte de Poudlard.. ]

¤ Un grand soupire, c'est ce que le jeune homme de septième des verts et ors fit. Pourquoi? Tout simplement qu'il en avait marre des actions des frères jumeaux Enfield. Ils agissaient comme deux gamins retardés mentalement, ils se croient où, dans une garderie? Bon sang, il faudrait que quelqu'un leur montre comment vivre et surtout comment grandir car ils en ont franchement de besoins.

Edward était en route vers la bibliothèque, il avait été obligé d'emprunter les cachots pour se rendre au hall d'entrée, pour aller ensuite dans les grands escaliers, pour se rendre au quatrième étage et pour finalement, se rendre à la bibliothèque, le jeune homme avait tellement de devoirs, même des fois il se décourageait, parfois il avait le goût de tout lâcher, mais ce qui l'encourage c'est qu'il veut devenir éleveur de créatures magiques. Ne devinez pas quel cours optionnel il avait prit? Bien sur le cours de Soins Aux Créatures Magiques.

Le vert et or entra dans la bibliothèque, il salua comme à son habitude Madame Pince. Il y avait très peu d'élèves, Il repéra facilement une jeune fille qui est extraordinairement jolie, c'était Fanny Strangert. Une belle jeune sorcière de cinquième année, de Serdaigle. Le jeune homme croisa son regard, il lui fit un petit sourire comme à son habitude, oui car il la croisait souvent à la bibliothèque ces temps-ci. Tous les élèves savaient ce que Edward était, ''cafard'' ''traîte à son sang et à sa maison''. Oui car Eddy avait des amis Gryffondor, puis il déteste le régime du seigneur des ténèbres ainsi que ses partisans.

Le vert et or s'installa à une table plus loin de la Serdaigle. Cette dernière semblait avoir de la difficulté à faire son devoir. Elle tentait de lancer un sortilège. Se remémorant ce qu'il avait apprit, il s'approcha de la jeune fille, puis lui conseilla.

- Euh, excuse-moi...Si tu veux un coup de main, le mouvement de ta baguette est fausse, regarde moi, c'est comme ceci qu'il faut faire...

Edward sortit sa baguette de 29 centimètres, en bois de chêne et d'un crin de cheveux d'être de l'eau. Il refit le mouvement et réussit le sortilège en disant la formule :

- Rictusempra! ... Essait maintenant ^^

[ On va faire une exeption alors xD Pas grave ]

Dur, dur de se dire qu'importe les efforts fais, tout ne sera que le reflet de ce présent, decette vie. Sans jamais pouvoir l'effacer ou la modifier, Fanny était dans l'impasse de devoir faire avec, d'être prisonnière qu'importe si elle paraissait épanouie et bien dans sa peau. Les apparences sont si trompeuses que la Serdaigle était complètement perdue. Un jour elle discutait allégremment avec un élève et le jour d'après les deux faisaient comme s'ils ne se connaissaient pas et c'était ainsi depuis cinq ans. Pas que cette situation lui déplaise fortement mais elle n'y voyait aucune raison valables, c'est tout. Son être était-il si désagréable à supporter plus longtemps ou alors peut-être que son comportement faisait peur? Qui sait, en relevant la tête et plongeant les yeux dans un étudiant qui venait régulièrement à la bibliothèque, elle n'y vit pourtant aucune haine ou chose qui le repoussait, il n'y avait qu'un petit sourire amical. Elle fit de même plus baissa les yeux pour essayer de maîtriser un sort. Celui-là n'était pas forcement très dur mais son morale la rendait vulnérable. Déjà qu'utiliser une baguette magique l'a dérangeait, l'irritait mais s'il fallait s'entraîner avec, le monde tournait à l'envers. Elle souffla, il le fallait bien après tout. Il y avait un examen au final mais pourtant il importait peu à la jeune fille de 15 ans. Soulevant un instant son sourcil gauche, Fanny se serait tirée les cheveux si cela avait été possible mais on l'a prenait déjà assez pour une folle, pas besoin d'en remettre une couche. Il arrivait que, prit d'une soudaine envie de se faire des amis, certains se mettent à devenir aimable mais la jeune fille n'aimait pas que l'on s'amuse avec les sentiments des autres, autant le dire franchement. Lui, apparemment n'était pas aussi idiot que les Serpentards en général ou comme ses cousins. Bon, Fanny ne s'y connaissait pas beaucoup mais quand des jumeaux venaient crier des idioties, les adolescents mettaient souvent les autres dans le même sac. Pas qu'elle critique, non mais chaque personne a des défauts et eux en avaient aussi. Bon d'accord, alors un tout petit peu. Sourire et faire des bêtises, cela va un temps, après il faut savoir grandir et devenir quelqu'un et non pas rester un bébé toute sa vie en faisant des paris. Cinquième année, mais peut-être plus mature que les septièmes.

Lachant sa baguette, elle fit une grimace de désespoir et un ange dut entendre sa prière car à peine la jeune fille se prenait la tête munie de ses mains qu'une voix grave se faisait entendre. Pas non plus les voix digne d'un orgre mais on pouvait voir que c'était un garçon. Elle leva les yeux très rapidemment pour ne pas dire instentamment et vit le jeune homme qui était entré quelque minutes auparavant. Miracle, elle était sauvée. Enfin, les deux ne se parlaient pas alors après, peut-être que les apparences étaient, encore une fois, trompeuses et que Fanny devrait se refermer sur elle-même et abandonner l'idée de comprendre les hommes.

- " Ah? Je me disais bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. "

Chose assez idiote en soit-même mais si Fanny devait réfléchir avant de parler, alors peu de choses sortirait et vu son débit, elle ne pourrait pas en placer une. Quelle petite piplette! Après avoir examiné le mouvement du jeune homme, elle essaya. Pourquoi être méfiante, sa baguette n'allait pas lui exploser à la figure, enfin c'est que sur le coup la Serdaigle hésitait grandement. Elle fit de même, trouvant même que l'intonation était similaire mais aucun résultat.

* Baguette, fonctionne ou je te coupe la tête *

- " On est obligé d'utiliser une baguette? "

Que la magie sans baguette lui plairait mais elle n'en savait vraiment que peu de choses sur le sujet. Dommage, cette chose en bois ne lui servait vraiment à rien, elle avait l'air d'une tripe idiote en la balançant en l'air comme convenu. Il lui prit même de la secouer pour voir si celle-là n'avait pas un problème. Non mais rien. Reposant son regard sur le Serpentard, elle souffla. On était doué ou on ne l'était pas après...

¤La magie, la magie et la magie. Un simple mot qui peut devenir très compliqué pour l'utilisation, la seule façon de réussir en magie c'est de pratiquer, étudier et pratiquer encore une fois! Le vert et or a travaillé tellement fort pendant ses années à Poudlard. Même il était triste à l'idée de partir de cette endroit qui se trouvait sa deuxième maison. Septième année, déjà à sa dernière année, ça c'est tellement passé vite ça n'a pas de bon sens. Grâce au sortilège d'attraction qu'il a apprit il a de ça trois ans, il fit venir ses affaires à la table de la jeune Serdaigle. Pourquoi? Car il voulait aider cette dernière, étant un aîné, il se doit d'aider les élèves plus bas de niveaux en besoin, car l'apprentrissage c'est important. Edward mit délicatement sa main sur celle de la Serdaigle car celle-ci c'était raidi dû à la fustration de ne pas avoir réussi le sort. Avec calme et délicatesse, il prit sa main sur celle de Fanny qui tenait sa baguette, puis il lui refit le mouvement très lentement pour qu'elle se souvienne de ce mouvement car c'était très important. Puis après, il la regarda dans les yeux en disant.

- Maintenant, la prononciation est importante pour réaliser ton sortilège. Je vais te l'écrire sur une feuille, rictusempra est en passant, un sortilège de ''chatouilli'', mais en duel si le sorcier le maîtrise ça peut se verrer en un projectile qui projecte la personne à quelques mètres en arrière.

Citation :: Rictusempra --> RICTUSS --> Sèmpra

- Voilà la prononciation, tu sais, en passant, tu as de beaux yeux bleus...Tu sais, il ne faut pas se décourager, moi aussi je n'étais pas super sorcier, mais il faut pratiquer pratiquer très fort pour parvenir à maîtriser le comment lancer un sortilège. Réessait encore une fois, sur mon sac cette fois-ci. N'oublie pas, rictuss-sèmpa ...allez, je ne te lâcherai pas tant que tu n'auras pas réussit ton sort.

Afin de lui faciliter la tâche, le vert et or lui refit une démonstration avec sa propre baguette, un jet de lumière bleu sortit de la baguette du Serpentard. Puis avec un petit hochement de tête qui voulait dire '' à ton tour maintenant ''. Il regarda la jeune fille performer le sortilège de chatouilli. Il fallait l'observer afin de trouver les erreurs à corriger. D'ailleurs, il aimait bien aider les gens.

Cette magie allait la rendre folle, elle n'y comprenait vraiment rien, on se demandait même comment la jeune fille était arrivée à Serdaigle et en cinquième année sans redoubler. Avec la présence d'un professeur, elle y arrivait parfaitement mais au fond, ce n'était peut-être qu'un coup de chance. Etant sur le podium où tous ceux de sa maison la regardaient attentivement avec une autre maison, les tensions montaient et Fanny était obligée de réussir pour fermer leurs bouches. Dans les couloirs, c'était exactement le même phénomène qui se produisait, elle lançait des sorts quand il le fallait et tout marchait pour le mieux mais aujourd'hui, non ce n'était définitivement pas son jour. Ce jeune homme avait bon se montrer clément et essayer de lui expliquer mais rien y faire, quelque chose bloquait dans son ventre. Peut-être que son envie de réussir n’était pas assez forte, voilà comme pour le patronus. Cette chose lui était impossible, quand on lui demandait de se rappeler son plus beau souvenir, la jeune fille ne savait que dire, que penser et donc ne réussissait pas. On ne la remarquait pas, une Serdaigle est tout bonnement un géni de la magie et les professeurs s’attelaient à essayer d’aider les autres maisons plus que la sienne, surtout les Gryffondor. Elle n’était pas jalouse, non mais cela voulait dire que son niveau ne s’améliorait pas. Enfin, la jeune fille s’entraînait à côté mais pas pour la défense contre les forces du mal ou alors juste le minimum. Cette matière lui sortait pas les oreilles alors qu’en potion, c’était sans contester la meilleure de son année à Serdaigle, comme des mathématiques, les ingrédients étaient passionnants et elle aimait énormément cette matière sans prendre en compte le professeur qui lui faisait étudier. Qu’on le critique était une chose mais il faisait bien apprendre tout de même. Pouf, d’un coup de baguette, le sac du jeune homme était sur sa table, à elle. La jeune fille lui lança un regard interloqué mais n’en fit rien. Il avait l’air gentil mais ce n’était pas de sa faute si son imagination fonctionnait continuellement. Elle s’inventait souvent des choses et réagissait d’une manière étrange pour beaucoup car ils n’étaient pas dans sa tête. Heureusement sinon il ne réussirait qu’une seule chose, s’attraper une horrible migraine.

-" Merci. J’ai compris, enfin je pense… c’est si ennuyeux, j’suis pas une bonne élève tu sais. "

Elle s’en doutait, pourquoi quand un garçon venait la voir, c’était pour introduire dans sa phrase que Fanny avait de beaux yeux ? C’était ainsi, à chaque fois sans exception et à maintes reprises elle repoussait leurs gestes et partait, en colère. Certaines choses ne lui permettaient pas que quelqu’un puisse entrer dans sa vie privée si précieuse. Même ce garçon si mignon qui était septième année, s’il venait un jour lui dire qu’elle était belle, elle lui en collerait une bonne. Etrange, non ? Et bien, je vous avais bien dit que Fanny n’était pas proche des garçons hein. Leurs présences la déstabilisaient, la dérangeait au plus au point. En ce moment, cela allait, il n’avait rien fait et puis elle appréciait que l’on veuille bien l’aider pour un devoir aussi complexe pour elle. Quand il prit sa main sur la sienne, elle tressaillit, surprise et en même cela était presque prévu. Mais la jeune fille ne tenait sûrement pas bien sa baguette, qui avait-il de mal ? Ce n’était pas elle qui avait proposé son aide à Typhen ? Belle vue d’un professeur que d’être effrayer par un garçon, pas effrayer dans le sens que l’on pourrait croire. Comme si quelqu’un l’avait battu, ce sens-là.

-" Je ne vais pas devenir sorcière de toute façon. "

Son objectif était tout autre que finir sa vie avec une baguette et une cape ridicule. Non, il ne manquerait plus que ça, tient ! Elle se concentra bien plus que d’habitude, cela se voyait sur son visage, le sérieux était présent. Etrange, elle ne l’avait pas souvent cette tête-là, on l’a voyait plus souvent en train de faire l’idiote avec Cindy et d’autres. Tout cela pour que cette main chaude s’enlève, Fanny allait réussir. Fermant les yeux une dernière fois, elle dit la formule distinctement et cela réussit. Elle se tourna vers le jeune homme et sourit délicatement. Elle rigola puis mit sa main devant sa bouche en se rendant compte qu’ils étaient dans une bibliothécaire, la discrétion ce n’était pas son truc d’abord.

¤Lorsque Edward avait mit sa main sur celle de la jeune fille de Serdaigle, cette dernière avait traissailit, qu'est-ce que le vert et or avait fait? Rien pourtant, c'était une juste aide pour aider Fanny à manier sa baguette correctement, il n'avait aucune pensée cochonne, pas du tout. Puis lorsqu'elle dit qu'elle n'était pas une bonne élève, Eddy essaya de la résonner en lui disant calmement :

- Non ne dit pas ça, si tu te dis continuellement que tu n'es pas une bonne élève, c'est sur que tu ne le seras pas. Regarde moi, j'étais pas le meilleur en mes débuts, j'ai étudi, étudié, étudié, pratiqué, pratiqué et encore pratiqué pour ce que je suis rendu aujourd'hui. Je suis sur que tu es capable si tu mets un peu d'efforts, ce n'est pas si compliqué que ça lorsqu'on la bien comprit.

Étant attentif, le jeune homme de serpentard écouta ce que la jeune fille disait à propos de son avenir, du genre qu'elle sera une mauvaise sorcière ne maîtrisant pas la magie, qu'elle viverait dans un taudis sans savoir utiliser la magie...Le vert et or fronça les sourcils pour quelques secondes, puis il lui révéla :

- Je refuse de t'entendre dire des sotises de ce genre, je ne te lâcherai pas tant que tu ne seras pas à l'aise avec la magie, je manquerai des soirées de devoirs pour t'aider si il le faut et même mes temps libres. Je te donnerai des cours privés si il le faut. Écoute, tu ne seras pas une minable sorcière sans magie. Je vais prendre les choses en main, tu n'auras pas le choix de venir à mes cours privés, je refuse que tu abandonne, je te dis, ça vaut vraiment la peine de réussir et de comprendre car tu es en cinquième année là? Tes B.U.S.E.S sont à la fin de ton année et si tu ne veux pas avoir la note Troll, je te conseillerai de t'activer maintenant et venir à mes cours privés. Je suis sérieux là, il va falloir que tu travailles fort pour que tu réussisses. Je te dis que ça vaut vraiment la peine de venir...

Puis après, elle réussit le sortilège de chatouilis, le jeune homme de vert et or sourit, puis lui dit tout avec un beau sourire.

- Bon tu vois, je le savais que tu étais capable. Pour pas te décourager là, mais ce que tu as lançé ne suffira pas à distabiliser un autre sorcier en duel ou si tu affrontes quelqu'un d'autre. Bref, est-ce que tu as besoin d'aide pour autres devoirs? Car je suis là maintenant et profite-en pendant que je suis là. Je ne te donnerai pas tout cru dans la bouche, mais je peux te donner un petit coup de main, car on apprend mieux quand on fait les devoirs nous-même.

Oui, peut-être bien que pour lui tout avait marché avec de l'entraînement mais Fanny n'en avait rien à faire de réussir ou non, voilà pourquoi elle ne faisait pas tout un plat de n'avoir que des notes correctes sans que cela ne touche le plafond. Elle devait des choses à sa maison mais la magie n'était vraiment pas une partie de plaisir, il ne suffisait pas de travailler plus pour réussir, il lui fallait comme tout une sorte de motivation qui pourrait la guider jusqu'au sommet. Malgré tout cela, malgré ce que pouvaient lui dire ses amis ou encore ce jeune homme, rien n'y changeait. Quand on lui demandait d'imaginer son futur, avoir une baguette magique n'en faisait pas partit, c'est tout. Se battre aux côtés du bien non plus, elle voulait juste une vie normale avec des amis banales, était-ce trop demander? Sans doute oui, mais on ne pouvait pas lui reprocher de vouloir partir dans le monde moldu après sa septième année, sa décision était prise et personne ne pourrait l'en dissouader, encore moins un garçon. Bien entendu, Fanny ne le disait pas à n'importe qui, il y avait que Cindy qui était au courant et ce n'était pas non plus une description dans le détails. Son manque de confiance envers les autres n'aidait en rien mais ils l'avaient tellement déçu dans le passé, tellement blesser sans le savoir que donner son coeur à quelqu'un était impossible pour elle, impensable. Son image était belle, fraîche, vivante, son coeur était en miette depuis longtemps. Pourtant, sa vie n'était pas un champ de bataille. Des parents aisés, pas beaucoup de disputes mais rien ne lui convenait et ce que dirait ce Serpentard n'y changera rien, plus tétee qu'elle, tu meurs. Pourquoi commencer à se disputer alors? Il ne pourrait pas comprendre, personne n'était dans sa tête. Personne n'imaginait qu'une simple fille de quinze ans ne rêvait pas d'avoir des pouvoirs magique mais d'entrer à l'université comme tout adolescent normal. Le manque d'effort n'avait rien avoir avec son niveau actuel, son désir de tout quitter en était la cause. Ce qui pouvait la retenir ici? Elle l'ignorait encore, sa meilleure amie Cindy, sa protégée qui n'était autre que Typhen, un certain garçon peut-être où qu'il soit et la peur de devoir revenir dans un monde qui lui échappe totallement à présent. Mais elle y arrivera, Fanny le savait mais Cindy lui manquerait trop, il fallait faire des sacrifices dans la vie? Cruel dilemne que de devoir y céder...

-" Ne me prends pas non plus pour une idiote, je sais pratiquer la magie. C'est gentil de ta part de vouloir m'aider, peut-être même trop gentil mais on ne se connait pas et ça se voit. Je vais y arriver, je le sais, qu'importe je suis obligée! "

Fanny essayait de lui expliquer que cela n'était pas une corvée mais une obligation. Il ne comprenait pas, il fallait dire que la jeune fille n'avait pas été précise mais il fallait garder une proximité, cette zone d'ombre que l'on appelle mystère et qui attire tant de monde mais que personne ne peut comprendre ni voir. Ce n'est pas un jardin secret, c'est un endroit où personne ne peut entrer car encore personne n'a réussit à comprendre comment elle s'ouvrait. Fannt sourit, en faisant cela elle était sur qu'il ne lui en voudrait pas mais les hommes gentils, ce n'était pas pour elle, trop gentil tue. Elle n'était qu'une Serdaigle qui recherchait en vain quelqu'un qui pourrait la faire palpiter, la faire vibrer et lui faire peur, quelqu'un qui puisse donner à sa vie un sens. Etre adolescent n'est pas facile chaque jour, être dans la peau de Fanny Strangert non plus. On l'a croyait si normale, si parfaite, si gentille si heureuse. Mais elle était cruellement seule et qu'un garçon veuille presque l'obliger à venir à des cours privés, Fanny ne pouvait le supporter. Déjà, on ne lui donnait pas d'ordre et même si c'était un adulte, cela ne passait pas alors un adolescent de 17 ans encore moins. Après, rester coincer avec un inconnu dans une salle non plus et puis il y avait aussi cette raison qui était la plus importante: elle ne voulait pas qu'on lui prenne sa liberté. Cette chose si précieuse à ses yeux, que personne n'aille lui demander où elle était depuis deux heures. Cindy et elle n'avaient pas besoin de se poser des questions, les deux jeunes filles savaient se comprendre autrement, quelqu'un de trop curieux ne pouvait pas faire partit de sa vie, c'était son domaine privé et c'était elle qui choississait qui pourrait y entrer et qui devrait rester sur le seuil de l'entrer.

- " Je suis à Serdaigle, ma maison est réputée pour avoir de très bons élèves... je ne dit pas que nous sommes les meilleurs mais ça fait 5 ans que je fais mes devoirs, 5 ans que je me débrouille. Je ne suis plus une enfant, tu sais. "

Elle enleva sa main. D'accord ce n'était pas la plus douée ni la plus gentille et sa façon de parler n'était pas la plus délicate possible mais il fallait mettre les points sur les " i '. Qu'on ne lui reproche pas plus tard de n'avoir pas oser dire la vérité et encore en ce moment, elle était très délicate. Et de plus, les mots qui allaient suivre étaient déjà prêt, il allait lui dire que cela n'avait rien avoir avec être un enfant ou non, que c'était pour son bien et que cela ne pourrait que l'aider à avancer. STOP! Rien ne l'aidait à avancer, tout l'a stabilisait sur un point fixe et puis il fallait bien dire quelque chose.

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